| Rhegium - sénateur Fugitivus |
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AGRIPPA Lucilius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 507
Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
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 Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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Mais pourquoi parles tu de légitimité ?
Moi je parle de leur refuser tout ce qu'ils demandent, mais qu'en cachette nous infiltrions la cité, que nous oulevions la population et que nous appuiyions ce soulèvement par quelques cohortes de légionnaires, tout ça bien évidemment de nuit.
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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.
SALLUSTE, Cat, I |
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TULLIUS Dracus
Invité
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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Sénateur Maltus, le rapport initial du sénateur Fugitivus concernant la situation à Rhegium comporte des éléments qu'il ne faut pas négliger, notamment le fait qu'il souligne que les mercenaires se sont massés dans la ville même, abandonnant la campagne alentour, ce qui signifie trois choses. La première est qu'ils pourront ainsi bien mieux contrôler la situation et la population de la ville. La seconde est qu'ils ne seront guère intimidés par un déploiement de troupes dans la région, car ils n'en ont cure, tant qu'on ne s'attaque pas à Rhegium même. La troisième est qu'ils auront très certainement fait des réserves pour soutenir un siège, sinon, ils auraient sécurisé la campagne pour obtenir les ravitaillements qu'ils leur manquent.
Par ailleurs, je doute très fortement du fait que la population refuse de se soulever si Rome dit vouloir négocier avec les mercenaires. Vous sous-estimez la compétence des agents que nous pourrions placer à Rhegium. Il leur suffira de dire à population, ou, tout du moins, à ses chefs, qu'il ne s'agit là que d'un trompe-l'oeil, destiné à endormir la méfiance des mercenaires. Si cela est fait correctement, la population qui veut se rebeller le fera toujours. Cela ne sera pas la première fois qu'une version officielle n'a rien de véridique.
L'avantage de tout cela est que nous pourrons avancer des troupes sans que les mercenaires aient des craintes; nous pourrons faire entrer nos hommes en toute discrétion; nous pourrons même, sous couvert de commerce, faire entrer des armes dans Rhegium, pour armer la population; sans oublier, que nous pourrions avoir des contacts avec les officiers mercenaires et les soudoyer pour qu'ils ne combattent pas. Même si les caisses sont vides, nous pourrions toujours crucifier cette mauvaise engeance après coup!
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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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- Et l'honneur, Sénateur ? Traiter avec un tyran - alors que nous fondons notre fierté sur le fait que chez nous les rois n'existent plus. Mentir à un interlocuteur, puis soudoyer des traitres avant de les tuer nous mêmes par traitrise. Pour la plus grande gloire du Sénat et du Peuple de Rome ?
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TULLIUS Dracus
Invité
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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La victoire a parfois un prix...Je ne vous l'apprendrais pas, je crois.
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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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- La victoire a parfois un prix. Mon honneur n'en aura jamais aucun, et l'honneur de la Res Publica encore moins. J'aurais espere qu'aucun Sénateur n'aurait un autre avis sur la question.
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TIBERIUS Aurelius
Invité
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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Le sénateur roux se leva et se prononca:
-Le Sénateur Tullius dis vrai, la tromperie est un moindre mal comparé à celui d'encourir l'hostilité de Reghium. La population de la ville, si une telle entreprise réussisait, ne nous en tiendrai pas rigueur longtemps d'avoir menti et "sympathiser" avec ses dirigeants tyranniques si c'est pour lui redonner après un meilleur gouvernement . Les justes causes ont souvent nécessité des actions moins justes pour rétablir la liberté!
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Emilius MALTUS MAGNUM
Autorisation : Membre
Nb de messages : 476
Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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Sénateurs, vous n'avez rien compris.
Il est hors de question que nous envoyions des troupes vers Rhegium. Cela a déja été discuté plus tot lors de la séance, et si vous n'etes pas capable d'écouter, alors vous n'avez certainement pas grand chose a faire ici.
Les mercenaires ont pris la cité de Rhegium par la force. Pourquoi le peuple le laisse t il faire ? Pourquoi ne se révolte t il pas ? Parce qu'il estime qu'il doit sacrifier une partie de sa liberté pour garantir sa sécurité. C'est un calcul vieux comme le monde et chaque peuple se trouve devant ce choix un jour. Les mercenaires tiennent la cité parce qu'ils promettent de tenir Rome éloignée.
A partir de la, si les mercenaires parviennent a un résultat, c'est a dire a tenir Rome éloignée, ils auront rempli leur role et assuré ainsi leur légitimité au pouvoir. Le peuple n'aura pas de volonté de le renverser, car il craindra que cela le laisse a la merci de Rome. Les mercenaires en sont tout a fait conscient, ils savent aussi qu'ils seront incapable de défendre la cité par les armes, c'est pourquoi ils tiennent a ce qu'un traité d'aliance soit signé. Ainsi, si Rome accede aux demandes des mercenaires, elle diminue ses chances de voir un jour un soulevement populaire renverser les mercenaires.
Vous pouvez me répondre qu'il est alors préférable d'intervenir militairement. Mais dans l'etat actuel de nos légions et de nos caisses, c'est impossible et voué a l'échec. Les mercenaires pourraient en plus justifier leur pouvoir justement par la protection qu'ils offriront contre nos légions.
Il s'agit d'un probleme complexe pour lequel il faut réfléchir au moins un peu, avant de proposer une solution. Celle que j'ai proposé, avec d'autres sénateurs, est tout a fait réfléchie : il faut refuser aux mercenaires toute aliance qui les conforterait dans leur pouvoir. Il faut abandonner toute opération militaire immédiate qui justifirai aussi le pouvoir des mercenaires. Il faut au contraire leur imposer un blocus militaire, une pression permanente, une menace sourde mais toujours subtile. La présence d'une ou deux légion a proximité pourrait suffir. Les mercenaires ne pourront soutenir trop lontemps cet effort sans durcir leur régime de l'interrieur. Plus leurs frontieres seront solides, plus leur stabilité interieur sera fragile. Elle sera d'autant plus fragilisée que Rome aura pris soin de proposer asile aux ennemis politiques de ces mercenaires, et avant tout aux anciens gouvernants.
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Sur ma ch'mise, y'a pas d'taches de gras,
Y'a des fleurs, mais elles n'se voient pas.
"On peut violer les lois sans qu'elles crient." (Talleyrand) |
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AGRIPPA Lucilius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 507
Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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N'entends tu pas ce que je dis, Sénateur Maltus, ou bien tes reproches s'adressent-ils aux jeunes sénateurs qui se sont exprimés il y a à peine quelques minutes ?
Je dis exactement la même chose que toi, et j'ajoute même qu'en plus de ça, il faut provoquer un soulèvement de la population, par n'importe qu'elle moyen. Rome n'attendra pas éternellement que les mercenaires quittent la ville - s'ils la quittent un jour. Convaincons la population de Reghium qu'elle ferai bien mieux de se rallier à notre barrière pltôt qu'à celle des mercenaires.
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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.
SALLUSTE, Cat, I |
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Emilius MALTUS MAGNUM
Autorisation : Membre
Nb de messages : 476
Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006 |
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Mes reproches s'adressaient avant tout a ces jeunes sénateurs.
Mais je dois avouer que les méthodes que tu préconises me semble un peu trop directe. Je prefere qu'on laisse le temps faire son oeuvre, quitte a lui donner un petit coup de pouce lorsque cela sera necessaire.
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Sur ma ch'mise, y'a pas d'taches de gras,
Y'a des fleurs, mais elles n'se voient pas.
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AGRIPPA Lucilius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 507
Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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Rester passif face à cette situation, c'est s'incliner face à ces rustres mercenaires.
Bien sûr que dans l'état actuel, vu notre budget et l'état de nos troupes, il nous sera impossible de faire quoi que se soit contre Regium tenue par es chiens.
Néanmoins, tu parlais toute à l'heure d'une ou deux légions qu'l suffirait de poster aux alentours de Reghium pour tenir en respect ces rustres personnages et ainsi leur rappeller qu'un jour ou l'autre, ils mourront tous s'ils résistent à Rome. Mais te rends tu comptes du coup financier que cela demandera ?
2 millions par année ! C'est énorme ! Et c'est encore pire dans l'état actuel des choses: la guerre va prendre fin un jour, il va falloir relever le budget et surtout assumer des dizaines de dépenses diverses: les vigiles, la religion, l'armée, l'aide à la plèbe, la reconstruction du Sud, l'ager octroyé aux vétérans et j'en passe des plus belles et des meilleurs !
Alors à quoi bon attendre 3 ans, 5 ans, 1 ans que le fruit soit bien mûre et que Regium nous mange dans la main et chasse pour de bon ces mercenaires ?
Je préconise l'action, le plus tôt possible ! Laisserons nous de vils mercenaires nous dicter la Loi en Italie, dans notre Italie ?
Nous allons bouter le frec hors de la péninsule, nous ferrons de même avec ces batards de mercenaires.
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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.
SALLUSTE, Cat, I |
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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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- Tout simplement parce que des mercenaires ne coutent pas moins cher qu'une legion, que leur fidelité est bien moindre et que je n'imagine pas une population supportnat un tel etat de choses longtemps. Savoir attendre est la solution la moins onereuse dans ces conditions. Or, quand on n'a pas d'argent, la situation la moins onéreuse est souvent la bonne.
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TULLIUS Dracus
Invité
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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Sénateur Maltus, je ne comprend guère tes positions qui me semblent fort paradoxales. Tu dis que les caisses de Rome sont vides, ce que chacun sait, et, pourtant, tu demandes la mobilisation de deux légions, ce qui serait un minimum pour tenir en respect les mercenaires, qui sont, il me semble, au nombre de 20000. Ton plan, par ailleurs, nécessite obligatoirement la mobilisation de ces légions, il me semble. De là, ton plan s'avère fort onéreux, comme le souligne avec justesse le sénateur Agrippa. Attendre apparaît donc comme une solution plus qu'onéreuse, car nous ne savons guère combien de temps peuvent tenir les mercenaires. Nous ne savons pas à combien s'élèvent leurs réserves alimentaires et nous ne savons pas s'ils possèdent beaucoup d'or. Il suffit que ce soit le cas pour que l'attente dure un, voire deux ans, soit des millions d'as. Si à cela, on ajoute le fait que les mercenaires peuvent tout à fait se payer sur les habitants de Rhegium, ce qui ne m'étonnerait guère et qu'il est possible que les mercenaires reçoivent de l'aide de nos ennemis, que ce soit la Grèce ou Carthage qui aurait tout avantage à ce que la situation à Rhegium perdure et Rhegium se transformerait en un même bourbier que Tarente!
Soit ma solution ne plaît guère, je le conçois et je l'accepte, mais il est clair que Rome doit agir. Ce que propose le sénateur Agrippa est une solution tout à fait acceptable et qui peut nous permettre d'économiser des as et d'éviter de perdre trop de sang romain. Infiltrons Rhegium, soutenons et armons la population, voilà ce qu'il faut faire!
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TIBERIUS Aurelius
Invité
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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Mais armer la population pose le même problème que pour envoyer deux légions aux abords de la ville: le coût.
Si nous ne pouvons pas déjà armer les soldats, comment armer les villageois, qui pour la plupart ne savent peut-être manier que les outils de labour ?
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TULLIUS Dracus
Invité
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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On ne verse aucune solde à un villageois...
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Emilius MALTUS MAGNUM
Autorisation : Membre
Nb de messages : 476
Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006
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Posté le : Ven 29 Déc 2006 |
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Rester passif, sénateur Agrippa, c'est laisser une menace au dessus des tetes des mercenaires, une immense épée de Damocles. Et cela pour le modique cout annuel d'1 million d'as pour 2 légions. Car ces légions seront mises "en veille".
De toute facon, ces légions devront etre levée pour assurer le controle du Sud.
Je me permet de vous signaler, sénateurs, que la République levait en général 2 légions en temps de paix.
Sénateur Tullius, outre le fait que le cout ne sera pas aussi élevé que tu le crois, je te le repete, il est hors de question de mener une action militaire contre les mercenaires. Cela aura un effet contraire a ce que nous recherchons. Tes considérations quand aux reserves et aux moyens des mercenaires sont donc inutiles ici.
Ou presque : en effet, plus nous obligerons les mercenaires a prélever sur leur population les deniers necessaires, plus nous aurons de chance pour que cette population se souleve.
J'ajouterais que Rhegium n'est pas venu en aide aux Tarentais, je doute que les Grecs viennent en aide a Rhegium. D'autre part, Carthage, qui n'est pas notre ennemie, a reconnu explicitement notre influence sur cette cité. Il n'est donc nulle urgence ici, au contraire.
Sénateurs, plus nous tenterons d'agir a Rhegium, plus notre action sera contre productrice. Nous devons agir, certes, mais jamais plus que necessaire.
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Sur ma ch'mise, y'a pas d'taches de gras,
Y'a des fleurs, mais elles n'se voient pas.
"On peut violer les lois sans qu'elles crient." (Talleyrand) |
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