Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport du Gouv. Tubbsarius dans les prov. étrusques - 374
Index Le Sénat de ROME jpem
Forum du jeu www.romejpem.fr
Faq  -   Se connecter  -   Liste des membres   -  Groupes  



Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas poster de réponses
Rapport du Gouv. Tubbsarius dans les prov. étrusques - 374
Auteur Message
VANSTENUS Julius
Avatar

Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Lun 13 Jui 2011    


Citer
Aux Consuls, Censeur et Pontifex Maximus de Rome.

Je remercie tout d’abord le Pontifex ainsi que l’ensemble des membres du clergé pour leur rapidité à m’envoyer des délégations des cultes majeurs qui sont correctement arrivées et oeuvreront des à présent à la réconciliation de ces terres souillées avec les dieux immuables de Rome.

Enfin, j’ai pu faire confirmer la version selon laquelle les brigands n’existent pas… et la légion nemesia ne s’est pas transformée en ces infames. Il semble que cette légion, atteinte par une épidémie, ait été « achevée » par une expédition punitive de rebelles. Le récit complet sera fait incessament sous peu, des que j’aurai pu finaliser mes interrogatoires. J’ai néanmoins pu ainsi confirmer la necessité de prendre saturniae.

Pourquoi alors ce rapport si peu de temps apres le dernier au printemps ? parce que, messieurs :

La nuit derniere, je me suis rendu maitre de la cité rebelle de Saturniae, moyennant environ 600 morts dans nos rangs romains et populoniens, un peu moins dans ceux de l’ennemi, et pres de 400 prisonniers ennemis

C’est pour moi un tribut lourd pour Rome et Populonia, bien qu’il soit sans commune mesure avec un siège en bonne et due forme.

L’attaque ciblée s’est déroulée de nuit, a permis d’éviter les pertes civiles dont la majorité était pro rome, et a démontré un excellent comportement général de la part de nos légions, qu’il s’agisse de la Quirinus comme de la Mars Ultor. Une partie de l’état major ennemi, se voyant vaincu, s’est suicidé. Il ne s’agit que de sous officiers… le reste, le véritable état major est en ce moment meme enfermé dans l’ancienne demeure du préfet… ce qui ne devrait pas durer.

Le plan de reprise des cités soulevées, que sont, je vous le rappelle, Tarquini, Vetulonia et Arezzo, va se poursuivre dans les plus brefs délais, afin, je le crois possible, de pouvoir réduire les besoins de l’Etrurie en matière de légions dès cette fin d’année, et ainsi faciliter l’ouvrage du sénat en Lucanie, comme me l’ont demandé les consuls.

En ces périodes troubles, je demande humblement au sénat de proroger le mandat dont il m’a jugé digne en ce début d’année afin que je puisse poursuivre la pacification de l’Etrurie et son retour dans le giron et les finances de Rome.

Je demande aussi à la questure de me transmettre l’exact cout détaillé de la révolte Etrusque à ce jour, j’entends par là, le tributum non payé, les taxes non payées… car si le sénat n’y voit aucun inconvénient, j’estime que les provinces d’etrurie qui n’ont su garantir leur attachement à rome se doivent de rembourser à minima les couts générés, et je souhaite user du mandat de gouverneur pour établir le comment de cela.

Les coupables seront durement chatiés. Soyez en sur. Cependant, concernant le châtiment de ces coupables, je pense m’appuyer sur les élites pro rome des provinces prises.

Je m’explique :

Je pense faire en sorte que les provinces qui n’ont su rester soumises à la république soient reprises en main par des élites pro rome. Ces élites, comme le reste de la population devront assumer les actes de leurs frères et leur incapacité à les empêcher de les réaliser… ce seront eux, notamment, qui devront rembourser Rome… aussi, je souhaite leur permettre de participer au jugement de ceux qui, au final, les ont trahi eux (et non uniquement Rome). Il ne s’agit pas, patres, pour moi, d’imposer Rome aux Etrusques, mais plutôt d’imposer des Etrusques pro rome aux Etrusques, ce qui sera à mon sens plus propice à une fidelisation des etrusques plus viable que celle constatée jusqu’ici.

Outre cela, les renseignements pris dans les diverses provinces étrusques permettent d’affirmer que le vent de la révolte n’a pas soufflé uniquement sur certaines, mais bien sur toutes. S’il est probable que la force de ce vent ne fut pas la même partout, il est aussi indéniable que certaines cités ont plié plus aisément que d’autres. Populonia fut exemplaire et la plus pro active des provinces, son engagement « gratuit » de sa propre initiative aux cotés de rome pour la prise de Saturniae n’en est que la partie visible. Volterra, contrée du questeur Comnius, n’est pas en reste, et sa famille n’y est pas pour rien, que Rome lui en rende grace… Cosa, entourée de Vetulonia dont le navarque m’affirmait il y a peu qu’elle était soulevée… et Tarquini la discrete qui ne m’a pas rendu le détachement que j’y envoyais pour information a su résister elle aussi.

Je souhaite offrir au sénat de rome un cas concret d’application d’une politique provinciale à mi chemin entre l’autonomie totale demandée par les révoltés, et le tout centralisé pratiqué par rome jusqu’ici. Je souhaite responsabiliser ces cités, ces provinces qui se sont démarquées en restant fideles à rome voire en soutenant rome dans sa lutte contre les insurgés. Les responsabiliser vis-à-vis de rome en leur donnant un droit de regard, un droit de gestion sur des provinces qui elles se sont avérées insuffisament tenues.

Je sais que le sénat débat en ce moment meme d’une nouvelle gestion provinciale et que nombre de théories s’opposent. Je n’ai de ces théories qu’une vision réduite, mais j’ai pu observer le fonctionnement des provinces du sud, et j’ai ici l’occasion d’entendre ce à quoi aspirent ces provinces étrusques et croyez moi, patres, ce n’est pas à une totale autonomie, mais bien à plus de confiance de la part de Rome…. Ce que je propose au sénat de rome, ce n’est ni plus ni moins que de profiter de l’opportunité qui nous est donnée par la révolte etrusque et les dissentions créées au sein meme de la communauté etrusque par cette revolte pour tenter une « autre gestion » pendant quelques années, le temps du retour à des provinces policées et respectueuses du pouvoir central. Et pouvoir ainsi disposer d’autres exemples de modes de gestion qui s’avereront « bénéfiques » pour rome, je le crois. Une « autre gestion » qui pourrait permettre de construire une nouvelle politique de gestion provinciale sur ses principes, si elle s’avere fonctionnelle et si je vous convainc avec des résultats.

Consuls, Censeur, Pontife … je vous sais en majorité hommes sages et légalistes. je vous demande à vous, autant qu’au sénat et au peuple de rome, de me faire confiance, et je prouverai que le fait d’intercaler entre Rome et ses administrés, des administrés de confiance et fervents défenseurs de la république ne peut être que bénéfique à la république, comme ce le fut à Naples, comme je prouverai que remercier ces fervents défenseurs de la république par une confiance accrue et une responsabilité accrue permet à rome de mieux gérer les problemes locaux, et de pouvoir se focaliser sur les vrais problemes républicains.

Gouverneur Julius Flavius Tubbsarius
Saturniae
automne 374



----------------------
J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
  Haut de page Bas de page 
 
VANSTENUS Julius
Avatar

Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Jeu 04 Aoû 2011    


Citer
Rapport de Julius Flavius Tubbsarius (Eté 375)

Gouverneur des provinces nord 374-375

Consuls, Tribuns, Censeur et Pontifex… voici à ce jour l’état de la situation afin de vous informer ainsi que le sénat de l’avancement des affaires au nord de Rome.

Conscient de la necessité pour le pouvoir central de Rome d’etre informé des évenements, je vous fais part donc des derniers évenements, et de ceux à venir, selon mes plans.

Je tiens tout d’abord à vous informer que conformément à mes plans annoncés cet hiver, le siege d’Arrezzo où se sont effectivement réfugiés les plus révolutionnaires des renégats, ainsi que le gros de leurs forces a bien débuté depuis ce printemps. Quelques échauffourées ont eu lieu, sans grandes conséquences à ce jour… l’organisation de ce siege prend du temps, mais il s’agit pour moi comme pour rome, je l’espere, de poursuivre une action propre et surtout ne ne laisser aucun des révoltés avoir l’opportunité de se gargariser dans quelques années, d’avoir échappé à notre courroux apres avoir généré tant de désagréments à la république, et la mort de millieurs de nos citoyens. Je tiens particulierement à cet aspect, patres, car il semble que de Victoriae, notamment, les meneurs qui ont soulevé la cité et rejoint Arrezzo par la suite étaient des élites rescapées des révoltes de 317, voire d’anciens grands noms tarquins… erreur que je ne souhaite pas re permettre, pour la stabilité de ces régions, et une vraie collaboration avec ces provinces, plus profitable à rome qu’un conflit tous les quinze ans.

Ceci étant, je vous informais il y a peu que Victoriae (Tarquini) était désormais Romaine. Les prémices de sa remise sur pieds ont été jetées et la cité reprend son role dans l’économie romaine, lentement, mais surement. J’ajoute que Vetulonia, la derniere des 4 cités révoltés s’est aussi rendue aux troupes Romaines récemment, et que les memes opérations vont etre menées dans cette cité afin que cette année, le tributum soit quasi complet, et que ces cités un moment exclues de nos finances s’y retrouvent définitivement. Le jeune Severus, fils du consulaire, qui s’est joint à cette campagne s’est distingué au cours de cette opération.

Vous l’aurez compris, patres, le mal qui gangrenait l’ancienne Etrurie a été circonscrit à Arrezzo que nous assiegons : nous nous appretons donc à mettre un terme à cette campagne policière.

Conscient que Rome devant mener conflit au sud, demande un renforcement de son engagement dans cette région, je me tiens donc non seulement à la résolution annoncée cet hiver, qui consiste à renvoyer la légion Mars Ultor à Rome (une fois ses positions assurées par des détachements des légions que je garde) afin d’en remettre le commandement aux consuls, mais aussi et surtout à finaliser la distribution des butins pris sur les trois premieres cités, car je ne peux finalement m’engager sur la prise d’Arrezzo avant la fin de la période des batailles (Automne).

Portes d’Arrezzo, Gouverneur Tubbsarius »



----------------------
J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
  Haut de page Bas de page 
 
VANSTENUS Julius
Avatar

Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Mer 24 Aoû 2011    


Citer : Rapport du Gouverneur Tubbsarius - Automne 375
Patres,

Je vous informe par la présente que la cité d’Arrezzo a été prise, et que l’ensemble des provinces nord de la république sont sous mon autorité, donc ont réintégré la république.

La cité avait pu se préparer à notre siege, ce qui a compliqué quelques peu sa prise et mettait en doute la prise de la cité, au cours de mon dernier rapport. Néanmoins, notre état major a su se montrer à la hauteur du défi, et nous avons pu éviter à nos lignes d’être décimées tandis que nous montions à l’assaut du dernier bastion des révoltés.

Environ 1000 hommes, romains et alliés, ont donné leur vie pour réduire cette cité, dont moitié dans des pieges que nous n’avons pu tous éviter, tandis que pres du double était mis à terre chez l’ennemi.

Les dégats dans la cité se résument aux alentours des fortifications, et le peuple neutre dans ce conflit avait été mis de coté avant l’assaut, le tout permettant, je pense, d’accélérer la reprise de l’activité dans cette cité, maintenant qu’elle est débarrassée de l’ivraie.

Vous trouverez en document joint le récit de l’assaut, par Gladius Homerus.

Sachez donc, patres, consuls, que les deux légions dont je dispose sont à votre disposition pour renforcez l’effort de rome au sud. Le cas échéant, je me permettrai de lever quelques troupes de maintien de l’ordre dans les provinces dont j’assure la gouvernance, mais je ne crois pas qu’une légion complete soit meme necessaire pour mener les actions qui restent à etre menées.

Julius Flavius TUBBSARIUS, gouverneur 374-375 des provinces nord de Rome.



----------------------
J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
  Haut de page Bas de page 
 
VANSTENUS Julius
Avatar

Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Mer 24 Aoû 2011    


Citer : Récit du Siège d'Arezzo par Gladius Homerus
Siege d’Arrezo – Campagne policière en provinces dites « Etrusques » - 374 – 375

Les deux légions Vulcain – encore vierge de combat – et Quirinus l’expérimentée avaient pu se rendre maîtresses des entrées Sud, Est et Ouest de la cité… via les mouvements ordonnés par le Gouverneur Tubbsarius. L’une arrivant du sud de la cité depuis Saturniae, et l’autre de l’ouest depuis Volterra, elles n’avaient eu à déplorer que quelques échauffourées entre leurs avant-gardes et les troupes ennemies, au cours du déplacement.

Le jeune Vanstenus, avide d’épopées et d’actions reconnues au nom de rome, avait pris avec grand sérieux la responsabilité de l’approvisionnement en matériaux des légions, ainsi que la construction des catapultes nécessaires à l’assaut.

Les tribuns n’étaient pas en reste : les ordres du général étaient clairs. Il fallait que ses commandants romains soient en mesure d’appréhender le fonctionnement, et les us et coutumes en matiere de combat, des troupes irrégulières populoniennes, volterrienes et saturniotes qui s’étaient jointes à l’armée policière de la République. Le général lui-même passait en revue régulièrement ses troupes… depuis son retour de Rome, sans négliger le camp parallèle hébergeant les habitants d’Arrezo qui n’avaient pas souhaité s’associer aux révoltés.

L’armée était prête, et c’est sous l’égide d’un Uranus clément en cet automne, après avoir sacrifié aux dieux, et que le général ait pris les augures, que l’ordre fut donné aux catapultes d’être montées en quinconce et d’avancer petit à petit jusqu’à atteindre les tours ennemies curieusement modifiées par les préparatifs des assiégés.

Les troupes restaient légèrement décalées des catapultes afin de ne pas gêner l’avancée de celles-ci, ni se mettre à portée de l’ennemi, mais prêtes à se porter au devant d’une éventuelle sortie des assiégés.

L’avancée fut de courte durée, l’ennemi révélant ses préparatifs : des catapultes montées sur les tours de défense qui, ainsi surélevées, disposaient d’une portée supérieure à celles du général…

La retraite fut immédiate et ordonnée… mais trente fiers romains perdirent la vie pour cette information, et une catapulte devint inexploitable.

Le général fulminait, en apprenant ce résultat… Le fils du consulaire Severus, de coutume tres cinglant ne s’essayait pas aux propositions habituelles de destruction totale de la cité… Le jeune Vanstenus, droit comme un I, attendait l’évolution des évenements, et observait chaque membre de l’état major. Les tribuns, surpris eux aussi par ce dispositif, échangeaient des avis, les pertes éventuelles en forcant le barrage malgré tout, les probabilités de réussite si les tirs étaient concentrés, …

Le général sortit, laissant son état major discuter… apres avoir entériné le repli pour ce jour…

Suivi par les jeunes patriciens Severus et Vanstenus, il se rendit auprès des prêtres de Mars et Jupiter… et commanda un sacrifice supplémentaire…

Sur ce, il resta prostré devant l’autel ensanglanté, de longues heures durant, le glaive planté à ses cotés… et les prêtres psalmodiant autour.

C’est revigoré, et plus apaisé qu’il sorti de cette méditation. De retour dans la tente du commandement, les discussions s’étaient tues… un jeune officier se présenta au général, affirmant avoir un plan permettant de contrer les préparatifs de l’ennemi…

Tous se réunirent alors de nouveau autour du plan de la cité et des environs…

«La statégie serait – présenta l’officier – de sacrifier une portion de nos troupes contre la destruction partielle des murailles….
Vous voyez, là, il faudrait lancer une attaque éclair de toute notre cavalerie, armée de torches, afin qu’elle file vers la muraille, et y mette le feu…
Il s’agira d’exploiter la rapidité de nos hommes montés, contre celle des catapultes et archers ennemis. Nous perdrions tout ou grande partie de la cavalerie, mais la muraille serait atteinte… et détruite.

- L’officier a raison, il faut donner pour prendre… notre cavalerie est notre meilleure arme…

- Nous pourrions
– proposa le jeune patricien Severus – coupler cette attaque de la cavalerie avec une séance de tir de nos catapultes, afin de réduire les pertes de la cavalerie… il faudrait alors se concentrer sur un point précis…

- Oui ! le patricien a raison…
- Oui…
- Général ?


Le général n’avait pas pris part aux échanges, et avait écouté passivement son état major…. Voyant que les échanges tournaient court, il se leva…

- Ce qui me gène, messieurs, dans ce plan, au-delà du sacrifice déjà insupportable de nos hommes et de nos catapultes, c’est que nous n’avons aucune information sur les potentiels pièges à proximité de la muraille, et il se pourrait grandement que des pièges détruisent la mince chance de succès de ce plan…

Le silence se fit dans les rangs…

- Néanmoins, officier, ton idée mérite réflexion… en effet, Arrezo est au sein d’une cuvette, encadrée de collines… dans pareil contexte, le vent ne peut prendre toute direction… aussi, il serait possible d’utiliser ce feu dont tu parles, officier, non pas pour bruler la muraille, mais pour générer une fumée protectrice pour nos troupes, les dissimulant aux yeux des tours et des catapultes ennemies…

- Le général a raison ! nous pouvons générer cette fumée par des feux de paille…
- Oui, et avancer nos troupes sous cette fumée…
- Tout à fait messieurs, et user de cet aveuglement de l’ennemi, pour alors positionner nos catapultes et, avant que nos troupes n’avancent, détruire la muraille à distance en divers endroits, détruire en particulier les tourelles défensives, afin que nos troupes puissent alors s’engouffrer dans cette cité…


Le jeune Vanstenus exultait tandis que le plan d’action se construisait devant ses yeux… Même le patricien Severus, un moment convaincu que le plan allait déboucher sur une totale destruction de la cité, s’était remis de sa déception et sentait la furie guerrière approcher…

Les ordres furent donnés, et une nouvelle vague d’espoir parcouru le campement, alors que les préparatifs étaient menés… et les premiers morts dignement honorés….

Lorsque tout fut prêt, le général passa en revue les troupes ainsi formées… et la terrible machine qui devait mettre fin à la révolte étrusque des années 370 se mis en marche…

Le vent, clément, vint apporter son aide aux troupes rédemptrices… répandant doucement sur les tours de la cité une fumée grise, sale, empreinte d’une odeur acre émanant de divers foyers.

Apres quelques minutes, les murailles devenaient imprécises… le déplacement des catapultes fut ordonné…

Disposées à des points prévus à l’avance et orientées scrupuleusement selon les directions établies, commenca le balai des cordes tendues résonnant tandis que sifflaient les projectiles de roc destructeur…

Rapidement des craquements lugubres vinrent donner au crépitement des brasiers un écho sinistre : les tours s’écroulaient, tandis qu’au sein de la muraille sud s’ouvraient plusieurs gueules béantes attendant leur ration de glaives et de pilums.

Au sein des troupes alliées, ce fut une clameur qui monta tandis que la fumée se dissipait et que l’ordre de l’assaut était donné…

Saturniotes en tête, c’est une marée de chair et de métal qui couru vers la muraille rendue enfin accueillante, hurlant sa volonté de mettre fin au siège en vengeant les frères romains morts en d’autres lieux au cours de cette campagne.

Perçant l’air humide et chaud de cet automne 375, le patricien Severus en tête, vivement encadré de l’élite de la cavalerie romaine, fendait l’air dans les artères principales de la cité…

Précédé du bruit sourd des sabots sur les ruelles pavées d’Arrezo, la troupe ne rencontrait qu’une résistance désorganisée et quasi terrorisée par la vue de la troupe nombreuse mêlée à la poussière soulevée par les sabots et mêlée aux volutes de fumée tardant à se dissiper après son usage par le général pour protéger son approche.

Pilums et glaives tranchaient la chair de tout ce qui pouvait s’opposer à l’avancée effrenée de la cavalerie… et les quelques groupes de rebelles qui tentaient de s’organiser pour faire barrage terminaient rapidement leur vie en recouvrant le pavé de leur sang impur.

Sur le flanc sud de la cité, le jeune Vanstenus, aux cotés de deux tribuns, organisait la défense des bouches ouvertes dans la muraille, de façon à ce que le flux continu des glaives rédempteurs ne soit en aucune mesure ralenti… C’est avec acharnement que le jeune patricien maniait le glaive en placant ses troupes, repousant les groupes armés des ennemis venus gonfler les rangs des défenseurs…

Sur son cheval, au milieu des fantassins, le général prenait lui aussi part à la purification de la cité, tranchant ici, lancant des ordres là… ordonnant à mesure qu’il avançait la tenue de places « fortes » garantissant que les rebelles ne puissent se regrouper suffisament pour reprendre une quelconque offensive.

L’affrontement ne dura pas plus d’une heure… à peine plus qu’il n’en fallut pour faire entrer l’ensemble des troupes romaines au sein de la cité… Et tandis que quelques fuyards s’éparpillaient au nord, malgré la défense des portes effectuée par la cavalerie, le général donnait l’ordre qu’ils soient pourchassés…

Les chaînes ornaient déjà les poignets et les chevilles de plus de 1000 prisonniers lorsque le jeune Vanstenus informa le général du suicide collectif de l’état major ennemi.



----------------------
J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
  Haut de page Bas de page 
 
VANSTENUS Julius
Avatar

Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Mer 24 Aoû 2011    


Citer : Edit du Gouverneur TUBBSARIUS - AUTOMNE 375


Edit du gouverneur TUBBSARIUS, suite à la campagne policière dans les provinces nord de Rome.

Au terme de la campagne policière menée par le gouverneur Tubbsarius, et en sus de la répartition des avoirs confisqués, présentée ci-dessous, le gouverneur décide que :

Pour Tarquini
- La cité de Tarquini rembourse à Rome les dettes cumulées pendants la campagne (Tributum, Taxes, etc), ainsi que les frais de mobilisation d’une légion pendant deux ans.
- La cité de Tarquini paie en réparation à Rome, deux fois le montant ci-dessus évalué
Ces deux paiments s’étaleront sur les 5 années à venir, à savoir de 376 à 380 inclus.

- La cité de Tarquini paie pendant trois ans un solde de 100 as à chaque légionnaire étant intervenu dans la campagne.
- Les premiers nés mâles des élites ayant été déclarées incompétentes au sein de la cité de Tarquini, sont envoyés à Croto, au sein des familles des élites locales jusqu’à leur 17eme anniversaire et au minimum 5 années en gage de leur future meilleure implication dans la politique romaine, notamment dans la défense des intérêts de la république.

Pour Vetulonia
- La cité de Vetulonia rembourse à Rome les dettes cumulées pendants la campagne (Tributum, Taxes, etc), ainsi que les frais de mobilisation d’une légion pendant deux ans.
- La cité de Vetulonia paie en réparation à Rome, deux fois le montant ci-dessus évalué
Ces deux paiments s’étaleront sur les 5 années à venir, à savoir de 376 à 380 inclus.

- La cité de Vetulonia paie pendant trois ans un solde de 100 as à chaque légionnaire étant intervenu dans la campagne.
- Les premiers nés mâles des élites ayant été déclarées incompétentes au sein de la cité de Vetulonia, sont envoyés à Croto, au sein des familles des élites locales jusqu’à leur 17eme anniversaire et au minimum 5 années en gage de leur future meilleure implication dans la politique romaine, notamment dans la défense des intérêts de la république.

Pour Saturniae

En vertu des actes ayant généré la révolte, la cité de Saturniae, profondément touchée, dispose d’un traitement spécial.
- La cité de Saturniae rembourse à Rome les dettes cumulées pendants la campagne (Tributum, Taxes, etc), ainsi que les frais de mobilisation d’une légion pendant deux ans.
- La cité de Saturniae paie en réparation à Rome, deux fois le montant ci-dessus évalué.
Ces deux paiments s’étaleront sur les 5 années à venir, à savoir de 376 à 380 inclus.

- La cité de Saturniae rembourse 2 millions d’as à ses cités sœurs de Volterra et Populonia qui ont su s’impliquer volontairement dans la campagne aux cotés de Rome pour rétablir l’autorité républicaine.

Pour Arrezo
- La cité d’Arrezo rembourse à Rome les dettes cumulées pendants la campagne (Tributum, Taxes, etc), ainsi que les frais de mobilisation d’une légion pendant deux ans.
- La cité d’Arrezo paie en réparation à Rome, deux fois le montant ci-dessus évalué
Ces deux paiments s’étaleront sur les 5 années à venir, à savoir de 376 à 380 inclus.

- La cité d’Arrezo paie pendant trois ans un solde de 100 as à chaque légionnaire étant intervenu dans la campagne.
- Les premiers nés mâles des élites ayant été déclarées incompétentes au sein de la cité d’Arrezo, sont envoyés à Croto, au sein des familles des élites locales jusqu’à leur 17eme anniversaire et au minimum 5 années en gage de leur future meilleure implication dans la politique romaine, notamment dans la défense des intérêts de la république.

A titre d’informations, la dette annuelle contractée par l’ensemble des 4 cités a été évaluée à 6 millions, le remboursement s’éleve donc pour les 4 cités à 14 millions d’as (dette et deux ans de mobilisation d’une légion par cité), soit un paiement total à Rome, par l’ensemble des 4 cités, d’un montant de 42 millions (trois fois la dette contractée), en 5 années.

En sus de ces décisons,

Suite aux différents comportements des provinces de l’ancienne Etrurie, et afin de démontrer que Rome a su distinguer le bon grain de l’ivraie,
Suite aussi à l’écoute attentive de Rome concernant la volonté partagée par les provinces d’obtenir plus d’autonomie pour adapter la gestion locale aux besoins mieux connus par les locaux que par le pouvoir central romain,
sont décidées pour les 5 années à venir, renouvelées tacitement jusqu’à révision de la loi sur l’organisation des provinces :

Chaque province dite d’ancienne Etrurie s’organisera autour d’un ordre des décurions regroupant les élites de la province et réunis en assemblée à l’instar du sénat romain.

- Cet ordre aura toute latitude pour élire ses magistrats locaux, et organiser les services locaux, tels que l’édilité locale, la questure locale, le service de recensement, etc… de façon à ce que ceux-ci soient adaptés à ses besoins.

- au sein de cet ordre, un préfet sera nommé qui sera l’interlocuteur privilégié et le responsable de la communication entre la province et Rome. La bonne tenue du rôle de préfet permettra de simplifier le droit de regard que Rome garde sur ses provinces.

- le budget « officiel » de ces services sera prélevé sur les revenus dus à Rome (Tributum, Taxes, etc… ) et sera conforme au montant actuellement identifié comme étant le coût de la province, à savoir coût d’entretien de la cité, coût de collecte du tributum, coût de collecte des taxes et tout autre coût actuellement payé par Rome pour des services que la province assumera dorénavant seule. Il va sans dire que l’évergétisme à l’égard de ce budget est autorisé.

- l’entretien des bâtiments républicains (construits à l’initiative de rome) reste à la charge des édiles de Rome. Les cités, provinces, etc ont toute latitude pour présenter des requêtes à Rome quant à des constructions de bâtiments républicains jugés nécessaires par l’ordre des décurions.

- La province de Cosa, par sa fidélité à Rome, et sa résistance aux fortes sollicitations à la révolte émanant des provinces voisines de Vetulonia et de Tarquini voit son tributum payé par la cité de Tarquini pour les 10 années à venir.

- La province de Volterra, par sa fidélité à Rome, son refus de joindre le mouvement de révolte, et la levée de troupes de soutien à rome la seconde année de la campagne, voit sa responsabilité étendue sur
Ø la province d’Arezzo qui s’est soulevée et s’est armée contre Rome et est jugée inapte à s’assumer seule à ce jour.

- La province de Populonia, par son attachement à Rome démontré, la mobilisation de troupes de soutien des la premiere heure, voit sa responsabilité étendue sur

Ø l’île d’Elbe qui intègre officiellement et définitivement la province.

Ø La province de Saturniae qui n’a su juguler la révolte en son sein et s’est rendue coupable du massacre des restes de la légion Nemesia et est jugée inapte à s’assumer seule à ce jour

Ø La province de Vetulonia qui n’a su juguler la révolte en son sein et est jugée inapte à s’assumer seule à ce jour.


Les groupements ainsi constitués seront nommés « grandes provinces de Populonia et de Volterra».

Les provinces de Populonia et Volterra ainsi que leurs cités capitales sont qualifiées de provinces et cités capitales des grandes provinces. L’objectif de définir ainsi des provinces tutélaires est de permettre aux provinces sous tutelle d’identifier la maturité à atteindre pour s’émanciper à l’instar de leur province tutélaire.

Des provinces mises sous tutelle de provinces capitales :
- le budget et les responsabilités allouées comme décrit ci-dessus aux provinces sous tutelle pourront être en tout ou partie pris en charge par la province capitale assumant la tutelle. La répartition est à la main de la province tutélaire.
- La cité tutélaire est responsable du bon comportement de la cité placée sous sa tutelle, tant en terme d’ordre civil, que religieux, qu’en terme de respect de l’autorité des instances républicaines, et donc des lois de Rome. Ceci justifie les droits alloués à la cité tutélaire et démontre sa maturité en termes de délégation de pouvoir pacifiant de la part de Rome.

Le gouverneur déclare que le cas particulier de la cité de Tarquini, trop éloignée de provinces matures et fidèles à Rome pour être placée sous tutelle sera remis entre les mains du Sénat.



----------------------
J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
  Haut de page Bas de page 
 
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas poster de réponses






  Powered by Fire-Soft-Board v1.0.10 © 2004 - 2024 Groupe FSB
Page générée en 11 requêtes