Cette année 370 a été marquée du sceau de l'action tribunitienne.
L'aide à la plèbe:
Suite à des réunions de travail très constructives menées avec la questure, dont je tiens ici à souligner l'efficacité et le professionnalisme, il a été décidé que l'aide à la plèbe serait principalement orientée vers deux pôles
- l'accès à la terre par la voie d'un prêt gratuit remboursable sur les récoltes.
- l'injection de fonds pour la réalisation de travaux de rénovation de l'Urbs dont le double objectif était de salarier les bénéficiaires de l'aide et ainsi leur apporter un revenu non plus exempt de tout effort mais correspondant à un réel travail, et le second améliorer l'état sanitaire de la cité.
Il a été décidé en accord de ne pas mettre en place cette année l'efficace dispositif de mise à disposition gratuite d'ager publicus pour les bénéficiaires de l'aide afin d'évaluer l'impact du dispositif de prêt gratuit. Pour autant, il a été convenu que la mise à disposition d'ager publicus serait également mis en place l'an prochain si la continuité de l'action tribunitienne le permet.
Le tribunat 370 a commencé non sous le signe de la division mais plutôt du malentendu entre mon collègue et moi-même, malentendu qu'une franche discussion a permis de lever. Le reste du tribuna a relevé en revanche d'une franche collaboration.
L'application hâtive de la loi sur les bien en déshérences considérant les biens de la gens disparue Drussus m'a poussé à poser mon veto. En effet, cette affaire commençait sur de mauvais auspices quand il apparut que le censeur Poussinus voulait contre l'esprit de la loi mener la liquidation de ces biens. Ce veto était hâtif et je l'ai levé afin de ne pas géner l'action de la préture lorsque j'ai constaté qu'une mise au point était nécessaire avec mon collègue et que la préture avait repris les choses en main. Je reste néanmoins déçu que cette succession eût pu être menée car le tribunat aurait pu acquérir pour le bien commun un certain nombre de bâtiments nécessaires au logement de plébéiens nécessiteux.
Cette affaire a mis à jour des carences dans cette loi. La convocation des comices pour la mise aux voix d'un plébiscite a été faite afin de permettre un traitement rapide des-dites carences dans le cadre de nos institutions.
S'agissant des affaires courantes, j'ai été saisi sur des problèmes de qualité du pain et de son coût. Avec le tribun Carneus, nous avons veillé à ce que soit nommé un préfet de l'annone compétent qui s'engage sur ces deux points.
Saisi également sur la question de la circulation sur le tibre, j'ai réuni une commission dont les conclusions et les propositions seront annoncés prochainement.
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Historien de la République
349 350
Navarque 350-358
Questeur 360-361
Edile 362 |
Posté le : Jeu 18 Nov 2010
