Citer : Rapport du légat dictatorial/maître de cavalerie | I - Bataille devant Bononia
Après avoir franchit une campagne déserte, où les seuls signes de vie venaient de bourgade fortifiée, que j'ai pris soit d'éviter, nous sommes arrivés devant Bononia. Une terrible bataille commença entre l'armée dont j'en avais la responsabilité, et les Boiens commandés par leur roi. L'oppidum furent leur plus grand atout dans cette bataille. Le roi et ses lourds cavaliers chassèrent la moitié des Ligons qui ont galopés et fuit le champ de bataille. Par une rapide contre-attaque, conduite par le tribun Numerius Fabius Pictor, le gros de l'armée boienne fut séparés de leur roi et de la cavalerie lourde. Les légionnaires, les troupes anares du dux Topix et les Ligons encore présents et conduits par leur roi Cleos, réussirent a broyer l'armée ennemie.
II - Pertes de la bataille
Nous avons perdus 650 légionnaires. Les anares ont perdus environ 900 hommes. Et les lingons ont subit le plus de pertes et de disparitions, un peu plus de 1.300. Les Boiens en perdirent pour ainsi dire le double.
III - Siège de l'oppidum
J'ai fait construire plusieurs camps autour de Bononia. Les légionnaires devaient en faire le siège pendant que le roi Cleos devait, d'un coté piller la région, de l'autre rassembler ses guerriers qui avaient fuit le champ de batailler et qui s'en prenaient aux villages des alentours. Le dux Topix devait être mes yeux et mes oreilles afin de m'avertir d'une contre-attaque boienne. Des rumeurs racontaient que le roi Brennus s'était replié afin de rassembler une armée veneto-boienne à la frontière.
IV - Aetius et ses troupes
J'ai envoyé le tribun Marcus Popillius Laenas chercher, avec une légion et les Anares, le contact avec le légat Aetius. La forteresse boienne entre Aetius et nous, tomba, mais le prix fut élevé car pas moins de 1.100 légionnaires sont tombés. Néanmoins, le renfort de deux légions et de 2.000 ombriens furent plus que bienvenu.
V - Assauts sur la ville
Malgré les renforts et la centaine de têtes ennemies que j'ai fait dorer au soleil, l'oppidum résista plusieurs jours et 1.420 légionnaires. C'est arrivé à un point que le moral des troupes chuta et les Ligons repartirent piller la région, délaissant le siège. Même les Ombriens ne réussirent pas a passer les murs bordant la colline.
VI - Proposition venant de la cité
Une délégation boienne, conduite par un druide, exprima le souhait de faire la paix. En échange d'une livraison de leurs armes et de l'installation d'une garnison romaine de 500 légionnaires, le préteur de la cité voulait bien ouvrir les portes et nous rendre les prisonniers. J'ai fait patienter cinq jours avant de donner ma réponse. Ce temps fut agréable pour mes légionnaires qui purent se baigner devant une cité à sec.
VII - Chute de l'oppidum
Ma réponse fut de faire parler les armes. Le tribun Numerius Fabius Pictor, avec 500, bloqua la porte afin de permettre au reste de l'armée de s'engouffrer à l'intérieur. Le légat Aetius et le tribun Marcus Popillius Laenas devant faire diversion, tout comme les Ombriens. Le désespoir fit redoubler la férocité déjà célèbre de ces sauvages. Malgré l'arrivée des troupes ligonnes et anares, il ne fut pas facile de prendre l'oppidum. Mais je peux vous dire ceci : "Bononia ETAIT une grande cité boienne".
VIII - Pertes
L'assaut et la prise de la cité ont coûté quelque 4.800 hommes, les Ombriens et les Samnites ont durement souffert, perdant 40 % de leurs effectifs, les Anares et les Ligons n’ont perdu que 600 à 700 hommes dans les derniers combats et durant les pillages, disputes pour le butin et autres confusions.
IX - Découvertes macabres
Le palais royal fut fouillé et l'on retrouva le corps de quelques prisonniers romains et lingons égorgés mais nul traces des officiers et du Légat Petronius, ni du Dux Farnensix et de ses fils ainés. Pour souvenir, le dux Farnensix est le père du jeune dux que j'ai remis à la tête de la cité de Mutina après que les Boiens se soient repliés en bon ordre. Ce n'est que le lendemain que l'on m'avertit avoir trouvé au nemeton de la cité, les restes d'un bucher sacrificiel avec ce qu'il semble être des crânes humains. Le Roi Cleos m'a rapporté qu'en de rares cas désespérés; les Druides se livrent au sacrifice rituel de l'élite des prisonniers de guerre.
Cn. Sergius Ahenobarbus
Devant l'oppidum de Bononia" |
Citer : Rapport du Pro-consul | I - Ma nomination
C'est avec soulagement et tristesse que j'apprend cette nomination en tant que proconsul. Mon soulagement car enfin, ma situation est clair, je ne deviens pas "chef d'armée par défaut" suite à l'incapacité de Lucius Arius Saxa de poursuivre la guerre. Ma tristesse car j'aurai aimé ne pas avoir eu ce mandat en de telles circonstances.
II - Les Ligons rentrent chez eux
Des nouvelles de pillages boiens du coté de Brixellia en territoire lingon oblige le Roi Cleos a repartir avec son armée en ne laissant que quelques nobles auprès de moi comme officier de liaison. Malgré les revers subit par l'armée ligonne, c'est un chef de guerre bien plus expérimenté et confiant qui quitte l'oppidum. Nul doute que ces pillages cesseront vite.
III - Proposition de paix
En accord avec nos alliés ligons, anares et ombriens, j'ai envoyé une proposition de paix au roi Brennus des Boiens. Ce dernier devant céder une bonne partie de son territoire, territoires cédés qui seront répartis entre les Ligons, les Ombriens et nos provinces d'Aesium, de Volterra et d'Arezzo. Le roi reconnait sa défaite et demandera la protection du sénat et du peuple de Rome. Un tribut sera versé et répartit équitablement entre nous, l'Ombrien, les Ligons et bien entendu, les Anares. La république aura le droit de directement prélever le tribut si il le faut, comme un impot, auprès des cités boiennes. Le roi devant promettre les filles de hautes naissances, aux fils des nobles ligons et anares.
IV - Réponse de Brennus
Je suis encore sans réponse du roi des Boiens. Mais d'après les dires du roi Cleos des Ligons, qui m'annonce que les Cenomans et des Helvètes ont remporter une importante victoire sur les Venètes et ont pénétrer sur le territoires ennemis avec l'oppidum de Verona comme objectif; je doute que la guerre soit un choix préférable à la paix aux yeux de Brennus.
V - Ma conviction sur le traité
Les Anares et les Ombriens ont montrés qu'ils étaient de bons alliés et ils méritent donc une récompense. Butin et territoire pour les seconds, butin pour les premiers. Il est risqué de s'aventurer à occuper entièrement le royaume des Boiens, au risque de se mettre à dos les tribus gauloises de la région qui pourraient nous voir comme une menace en annexant le royaume des Boiens. Ou de trop renforcer le royaume des Ligons qui risqueraient de déséquilibrer le rapport de force dans cette partie du monde.
Cn. Sergius Ahenobarbus
Devant l'ancien oppidum de Bononia" |
---------------------- PNJ Populares : Getebus Primus, Crassinius Felix, Langelus et Lanius Aulus
PNJ Imperialiste : Fabius Nautius Fabius, Martus Nerva Spurius |