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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapports d'Istrie
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Rapports d'Istrie
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PETRONIUS SABINUS Publius
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"Automne-hiver 384




Du légat Septime Fugitivus Pertinax aux consuls de Rome, et à mes pairs sénateurs,




Salve.




J' écris depuis la cité de Metellum, capitale d'istrie, où le roi Metellus a recouvré sa légitimité. L'imposteur Ariogat à perdu ses principaux soutiens, et s'il à pu sauver sa vie, c'est par une fuite sans honneur devant nos légions.




Dans ma précédente missive j'évoquais le retrait progressif de nos ennemis au fur et à mesure de notre avancée, nous abandonnant Senia pour mieux nous attirer au centre de sa toile. C'était une stratégie conçue pour nous faire perdre du temps et nous affaiblir, avant une confrontation qui devait, selon leur plan, nous être fatale.

Nous avions laissé a Senia la légion Neris IV qui devait protéger nos arrières et surveiller la côte pour empêcher toute tentative de la part de nos ennemis, que ce soit des pirates, ou encore cette petite flottille grecque qui navigait non loin du rivage et qui suivait nos déplacements terrestre.

C'est donc avec trois légions , et trois mille guerriers istriotes menés par le prince Olviac, que nous prîmes la route vers Mettelum qui traversait une région fortement boisée. Sachant que l'ennemi nous attendait,attendu que trop de chariots nous ralentiraient et que la cavalerie n'était pas l'arme la plus approprié pour combattre en terrain boisé, nous décidâmes de n'emporter avec nous que les vivres nécessaires à la traversée de cette zone, soit un peu plus de deux semaines. Ensuite, seuls les 500 cavaliers de la légion Neris I nous accompagnèrent , les autres devant nous rejoindre dès que la route serait sécurisée.

Nous comprîmes assez rapidement que cette route serait semée d'embûches et que nous subirions un véritable enfer.
Dès les premiers jours en effet, nous découvrîmes que les daces avaient rendu la route impraticable; de multiples troncs d'arbres abattus en travers de la route formaient une muraille naturelle, sans compter les chausses-trappe, excavations et éboulis provoqués qui jalonnaient la route. Pendant que notre avant-garde déblayait la route, le reste de nos légions était condamné à faire du sur-place, sous la menace d'une embuscade qui pouvait intervenir à n'importe quel moment.
En effet cette stratégie avait pour but de jouer sur le moral de nos hommes, de perturber la cohérence qui fait la force de nos légions. Dès qu'il y avait un tant soit peu de relâchement, nous étions attaqués par des cavaliers daces -qui patrouillaient par petits groupes- qui repartaient aussitôt, laissant à chaque fois quelques morts et blessés derrière eux. Ils savaient toujours où nous trouver, alors que pour nous, tenter une poursuite dans cette forêt aurait pu se révéler encore plus désastreux.
Heureusement, nous pouvions compter sur les éclaireurs du prince Olviac qui nous permirent par leur connaissance du terrain d'éviter un certain nombre de pièges. Je prend soin ici de noter leur compétence, ainsi que le soutien inconditionnel du prince Olviac qui sut maintenir une bonne discipline parmi ses troupes.
Ces conditions de harcèlements, d'embuscades, firent que nous perdîmes durant ce long cheminements environs huit cent hommes, pour moins d'une centaine de nos ennemis que nous pûmes mettre hors de combat.

Vint enfin le temps de la confrontation. Les éclaireurs istriotes, accompagnés des nôtres,vinrent nous rapporter que le gros des forces de notre adversaire semblait s'être rassemblé près d'un lieu propice à une attaque massive. D'après ce qu'ils avait pu observer ils étaient en nombre sensiblement équivalent au notre, et ils avaient l'avantage du terrain pour eux.
Je décidais d'accorder à nos hommes une journée de repos, et nous construisîmes donc un campement à une dizaine de kilomètres du lieu de la confrontation. Cette bataille restera dans nos mémoires comme celle de "La bataille de la butte au cerf".

En ce lieu de la forêt la route est bordée de hauteurs aux pentes assez fortes avant de s'ouvrir sur une petit plaine, où l'ennemi avait rassemblé le gros de ses forces. A main gauche,les daces avaient également pris position sur la dite Butte au cerf qui surplombait la route. A sa base, cette butte était protégée par une zone de pieux de bois qui devait protéger leurs archers et tireurs de toute sorte de l'assaut de nos troupes.

Devant nous se massait un rideau d'istriotes fidèles au félon Ariogat, derrière lequel attendaient six mille cavaliers daces lourdement équipés. Derrière, protégée par les bois, je savais que notre ennemi tenait une réserve à sa disposition.

Je décidais dans un premier temps d'envoyer seulement deux légions au combat, appuyées par les hommes du prince Olviac. Une légion resterait en réserve,prête à intervenir en cas de nécessité. Je pris la tête de notre cavalerie, le prince Olviac me suivait avec la sienne, et la bataille pu commencer.

La légion Neris I devait engager au centre avec pour but de réduire la force istriotes ennemie et à la maintenir sur place, afin d'empêcher la cavalerie dace de manœuvrer. Je supposais en effet que les daces tenteraient de nous attaquer en se déployant sur les ailes, et je voulais faire en sorte que leur couloir d'action fut le plus réduit possible.

Sur mon aile gauche, la légion Neris II, commandée par le légat Paullus, devait prendre la butte au cerf en assaut pour éviter que les archers ne puissent tirer sur nos troupes trop facilement.

Au centre, après un premier affrontement, nos cohortes se retirèrent sur les ailes afin de laisser la places aux guerriers du prince Olviac qui affrontèrent leurs pairs renégats en un affrontement sanglant. Le centre étant fixé, nos cohortes se déportèrent sur les ailes gauche et droite de l'adversaire, pour tenter un mouvement enrobant.

Au niveau de la Butte au cerf les tireurs ennemis avait commencé leur rôle de harcèlement, précipitant l'action du légat Paullus. Les hommes de la légion Neris II durent - sous les effets d'une pluie de flèches- mettre à bas les défenses de la butte avant de monter à l'assaut. C'est à ce moment que les choses se compliquèrent. En effet, alors que nos valeureux légionnaires tentaient de prendre appui sur la butte, ils virent dévaler sur eux d'énormes troncs d'arbres enflammés qui prenaient de la vitesse sous l'action de la pente. Les manœuvres de retraite ou d'évitement étaient quasi impossible, et les cohortes qui s'étaient avancées jusqu'à mi-pente subirent des pertes assez nombreuses. C'est à ce moment, profitant de la désorganisation et du trouble semé par cette attaque meurtrière, qu'une partie des troupes daces dévala les pentes de la butte pour charger.

Au centre, l'ennemi appliqua une autre tactique. Un signal fut donné au son duquel les troupes félonnes s'ouvrirent en leur centre, pour laisser passer la cavalerie dace. Leur manoeuvre me surprit, mais heureusement nos ennemis n'étaient pas disciplinés aussi bien que nos légionnaires, et ils mirent un temps suffisamment long pour conclure leur action que nous pûmes nous préparer à l'affrontement.

La situation devenant délicate je décidais de faire intervenir la légion Neris III en soutien direct de la légion Neris II pour la soustraire à la situation difficile qu'elle connaissait sur la Butte au cerf,et pour assurer les arrières de la légion Neris I. je décidais également de faire replier nos alliés istriotes pour éviter qu'ils n’affrontasses seuls la terrible cavalerie dace.
Pendant ce temps, les cohortes de Neris I redoublaient d'effort sur les ailes, et à droite un couloir se libéra. Je profitais de cet espace pour charger à la tête de la cavalerie, pour enfoncer un coin dans l'aile droite adverse. Sur la même aile, nos fantassins profitèrent de notre renfort pour continuer plus loin leur avancée et tenter de surprendre l'ennemi à revers. Sur l'aile gauche l'avancée de ns légionnaires fut stoppée par l'arrivée des dernières réserves daces, et l'issue du combat fut pour un temps incertain.

Au niveau de la butte au cerf par contre, la charge ennemie fut si forte que la légion Neris II fut enfoncée, laissant sur les pentes boueuses de nombreux morts. Une partie purent rejoindre les troupes en soutien, mais une autre dut rompre le combat, nos légionnaires étant trop meurtris et désorganisés.
Les daces profitèrent de leur avantage pour continuer leur poussée, et ils réussirent si bien que nous dûmes replier devant eux pour reformer nos rang derrière la route. Malgré cela nous étions dans une position infériorité, et les daces menaçaient de passer à travers nos rangs.

Heureusement, la situation au centre tourna largement en notre faveur. Sur le flanc droit notre charge avait anéanti les istriotes félons, et nous pûmes charger leur cavalerie. A l'arrière, nos cohortes d'hastatii avaient refermé le piège, et commençaient à avancer sur le revers de nos adversaires, suscitant un mouvement d'effroi parmi eux. Devant, le repli des istriotes du prince Olviac avait si bien fonctionné qu'ils purent ainsi se replier à l'arrière pendant que les hastatii de Neris III formaient devant les cavaliers daces une muraille de boucliers et de pilums infranchissable.

Ces actions combinées eurent pour effet de semer la panique parmi la cavalerie ennemie qui tenta de se dégager avant d'être anéantie. Nombreux furent ceux qui périrent sous nos coups. Un certain nombre d'entre eux pu fuir, mais d'autres encore n'eurent d'autre choix que de se rendre.
Au niveau de la Butte au cerf, nos hommes avaient reçu le renfort de nos alliés istriotes, ce qui permit de contrer l'avancée des fantassins daces. Ces derniers étant bloqués, constatant la fuite de leur cavalerie, n'avaient pas d'autre solution que de sonner la retraite. Ils retournèrent dans leur forêt aussi vite qu'ils en étaient sortis, et nous ne les poursuivîmes pas.

Après plusieurs heures d'un combat acharné nos hommes étaient épuisés, et je ne savais pas encore quelles embûches pouvaient nous attendre. La bataille cessa donc sur une franche victoire.

Cependant le prix fut assez lourd: en effet la légion Neris II qui parti à l'assaut de la Butte au cerf s'est vue amputée de plus de la moitié de ses hommes. Le légat Paullus Aemilius compte malheureusement parmi les disparus. Les nombreux témoignages de ses hommes assurent qu'il est resté à son poste jusqu'au bout et qu'il est tombé sous les coups de l'ennemi. Mais nous n'avons pu retrouver son corps malgré de longues recherches.


Voici le bilan de nos pertes durant cette bataille:

Pour l'ensemble des légions Neris I, II et III il y eu 1500 morts, 1000 disparuset 2000 blessés soit un total de 3322 morts et disparus.

Nos alliés comptent 2000 morts et 1000 blessés, et le prince Olviac fut sérieusement blessé à la jambe.

Pour nos ennemis, nous avons dénombrés 6000 morts (dont les principaux chefs de la rébellion) et nous avons fait 4000 prisonniers.



Après cette victoire, la route de Mettelum était complètement libre. Les prisonniers nous apprirent qu'il ne restait qu'une petite garnison dans la cité; cela tombait bien, car il nous fallait absolument éviter un long siège.
J'envoyais un messager à la légion Neris IV afin qu'elle nous rejoigne, ainsi qu'au roi Mettelus afin qu'il nous retrouve avec le reste de son armée. Nous profitâmes decerépit pour nous reposer soigner nos blessés et honorer nos morts. Ce fut une bien triste attente.
Des nouvelles me parvinrent de Senia, peu avant que nos renforts n'arrivent. Des daces, aidés par des "espions" infiltrés et quelques citoyens complices malgré eux, réussirent à mettre le feu à notre réserve de vivres, que nous perdîmes pour moitié.

Quand la légion Neris IV nous rejoignit, je pus faire le point avec les tribuns et apprendre ainsi que les daces avaient pris des otages parmi les citoyens de Senia avant notre arrivée. C'est en menaçant de mort ces otages qu'ils purent bénéficier de complices à l'intérieur de nos murs, pour notre plus grand malheur. J'appris également que les assaillants le payèrent de leur vie, et que leurs complices en subirent les conséquences par la justice du Roi Mettelus.

Il nous fallait agir au plus vite. Dès que la jonction avec le Roi fut établi, nous marchâmes sur Mettelum qui n'était plus très loin. Les légionnaires entamèrent les préparatifs d'un siège,et trois camps furent bientôt prêt qui entourèrent la ville. De là devait partir une ligne de contrevallation destinée à entourer la cité.
Pendant le même temps j'envoyais mes conditions de reddition aux assiégés, leur offrant de quitter librement la ville à la condition qu'ils ne soutiennent plus le félon Ariogat. C'est le chef dace Burbisesta qui vint négocier avec moi. Il nous apprit qu'Ariogat était parti vers le nord depuis une semaine, à l'annonce de notre victoire. Il restait dans la cité 1000 guerriers daces. Burbisesta accepta nos conditions, et promis également de rendre les prisonniers fait à Senia.
Nous entrâmes dans Mettelum après le départ de l'occupant pour trouver une cité dans un bien triste état. Les habitants étaient livrés à eux même et nous comprîmes rapidement qu'ils avaient souffert de cette occupation tout autant que ceux de Senia. Les bâtiments publics étaient dans un piètre état, ainsi que les infrastructures construite par Rome. Hélas, comme je m'y attendais, il n'y avait plus de réserve de vivre, tout ce que les daces n'avaient pu emporter avait été détruit.

Le temps de la revanche viendra bien assez tôt. Les daces s'étaient repliés vers le nord, où ils conservaient deux points d'accès stratégique permettant l'accès à l'Istrie. Je décidais de replier mes légions vers Senia et la frontière Istrio-vénètes, où nous avions bâtit des campements durables en prévision. Je resterais quand à moi à Mettelum, avec les blessés et nos artisans afin de rendre son lustre au temple de junon, qui subit également des dégradations de la part de nos ennemis. Mais tout cela se paiera le moment venu.

J'envoyais des courriers en destination du Roi Carlix des Vénètes, afin qu'il nous fournissent en vivres pour l'hiver. A l'heure de mon rapport, le Roi avait accepté, mais leurs récoltes n'avaient pas été aussi bonnes qu'escomptées, et il nous faudra certainement nous rationner. Il faudra les compenser de leur aide, car sans eux nous risquerions sans doute aucun les affres de la famines.

Pour le printemps suivant, il nous faudra poursuivre au nord de l'istrie et réduire à rien l'occupation daces. Pour le reste je pense soutenir le Roi Carlix en protection de sa frontière sud, contre les raids qu'il pourrait subir de la part de tribus montagnardes. Quand à l'Illyrie, je ne compte pour l'instant pas m'y aventurer en l'absence de toute information provenant de notre ancienne province. Il faudra avant d'entreprendre quoique ce soit lancer des missions en vue de rapporter des informations.


Que les dieux vous gardent et veillent sur Rome et la République.

S.P.Q.R.

Légat Fugitivus."



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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Hiver 385

Salve Consul Petronius,

Je suis enfin arrivé en Istrie où, avec ma légion, j’ai pu faire ma jonction avec les troupes du légat Fugitivus.

La bataille de la butte aux cerfs a laissé des traces dans une des légions qui a subi beaucoup de pertes.

Je la laisse pour l’instant en surveillance et en repos au port de Senia, petit bourg de 1000 âmes (autrefois 2 à 3.000 habitants) qui est le port istrien.

Le reste des légions est à Metellum, la cité du roi Metellus, qui a été reprise par le légat Fugitivus sans combattre. Les Daces ont préféré quitter la place pour remonter vers le nord.

Il nous reste deux forteresses à prendre au nord ouest : Siguza et au nord est Tomar. Ces deux forteresses contrôlent les routes de l’Istrie vers la Pannonie et l’Illyrie et donc la Dacie et vers le nord ouest, la Norique et les Helvètes, je pense.

Avant de partir récupérer ces deux forteresses, nous avons déjà entamé une discussion avec le Roi Metellus d’Istrie.

Ce dernier, grand défenseur de Rome, est prêt à nous concéder une colonie à Senia, avec au départ 1000 citoyens qui pourrait être augmentée à 5.000 citoyens en fonction de la croissance de la cité Senia elle-même. La colonie pourrait disposer d’1.000.000 d’ares afin de pouvoir se développer également.

Cette colonie nous permettra d’avoir une tête de pont pour surveiller les allers et venues vers les provinces gauloises alliées.

Le port passerait sous concession romaine pour 50 ans. Nous conserverions 3/5 des droits perçus au port.

Je ferai construire des entrepôts le long du port et une maison commerciale pour les Romains et autres gaulois qui veulent venir commercer.

Rome devrait construire une route également entre Mettelum et Senia, ainsi que de Senia vers les alliés vénètes.

Nous allons déjà utiliser une partie des prisonniers daces qu’a fait le légat Fugitivus pour entamer la construction de cette route.

Le coût de construction serait de 1.200.000 as

Nous sommes en discussion pour mettre une colonie militaire dans le nord est devant la frontière illyro-pannonienne. Mais cela reste encore en discussion.

Nous nous mettons en route vers les deux forteresses. J’envisage de maintenir des garnisons dans ses forteresses dès qu’elles seront reprises. Cela pourrait même être plus simple qu’une colonie militaire dans le nord-est pour laquelle le roi Metellus est actuellement très réticent.

Nous nous scindons en deux contingents pour prendre simultanément l’attaque. J’ai préféré concentrer les forces vers la forteresse de Tomar au nord-est, dont la prise est confiée au légat Fugitivus.

Quant à moi, je me charge de prendre la forteresse de Siguza.

Dès que cela est fait, nous vous enverrons un nouveau rapport.

Envoie-nous déjà également le 1.200.000 as pour construire la route.

Que les dieux te gardent.

J. Vanstenus Sanctus

Consul

Hiver 385.



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En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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MJ Bacchus
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Posté le : Mar 26 Nov 2013    


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"Consuls,

Je ne sais si vous recevrez ce courrier car notre détachement dans le fort frontalier avec les Vénètes a été expulsé par ceux-ci. Je crois comprendre que les Vénètes et leurs alliés Boiens sont en guerre contre d'autres peuples. J'espère que ce n'est pas contre nos amis anares ou lingons.

Ici en Istrie, la situation est nettoyée.
Nous avons vaincu les derniers rebelles. Ils sont tous morts. Les Daces qui étaient leurs alliés ont préféré se replier sans pertes ni fracas. Nous n'avons pas vu d'Epirotes sur les routes istriotes.

En plus des pertes qu'avait mentionnées le légat Fugitivus, nous avons perdu à peu près 800 hommes pour nettoyer les derniers Rebelles. Ceux-ci étaient plus de 3.000 hommes et ils ont préféré sacrifier leurs femmes et leurs enfants plutôt que de se rendre.

Donnez-nous vos instructions.
Je vais garder une légion en Istrie et renvoyer le légat Fugitivus vers vous mais vu le conflit entre les Gaulois, ce serait préférable si nous pouvions avoir des instructions.

Que les dieux vous gardent

J. Vanstenus Sanctus
Proconsul en Istrie
Eté 386".



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MJ Bacchus
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"Salve Proconsul,

Je suis content d'avoir enfin de vos nouvelles. Quelle joie de voir des navires romains arrivés, même si le légat Sembronius nous a exposé la terrible défaite subie par notre flotte.
Si nous avions su qu'ils étaient à Salona, nous aurions peut-être pu intervenir...
Mais nous ne referons pas l'histoire.

La situation en Istrie est calmée.
Je te le précisais dans un courrier de l'été 386 dont le légat Sembronius a reçu copie.
Nous avons passé un hiver difficile qui a pesé sur le moral des troupes.

En ce qui concerne la situation avec la Vénétie, après avoir essayé de convaincre le Roi Carlix de ne pas rejoindre le camp boien, ce dernier m'a fait valoir que son alliance avec les Boiens était ancienne et qu'il était un homme de paroles. Il nous a donc interdit tout passage par son territoire. Lors de l'arrivée des troupes du Légat Fugitivus et des miennes, nous avions pu être nourris sur le territoire vénète. Ceux-ci avaient pleinement joué leur rôle d'alliés. Ne sachant pas quelle politique Rome appliquait contre les Vénètes, je n'ai pas cherché le conflit. Et ce d'autant plus que les 4 légions du légat Fugitivus ont fait leur temps de 3 ans et la mienne en est déjà à sa 3è année.
Le moral n'étant pas des meilleurs, le légat et moi avons estimé qu'il était inutile de risquer davantage la vie de nos hommes qui avaient déjà bien bataillé.
Je te rappelle que le légat Fugitivus a remporté brillamment la bataille principale de cette campagne, à savoir celle de la butte aux cerfs qui a mis en déroute les ennemis du roi Metellus et de ses alliés daces. Nous avons ensuite dû reprendre la cité de Metellum et les deux places fortes de Siguza et de Tomar. Tant Mettellum que Tomar ont été reprises sans pertes par le légat Fugitivus par une négociation serrée avec les Daces. De mon côté, j'ai dû reprendre par les armes et avec quelques pertes la forteresse de Siguza.
Par conséquent, je souhaiterais que le Sénat remercie le Légat Fugitivus pour cette guerre en Istrie qu'il a menée intelligemment pour reprendre les territoires, éliminer les ennemis du roi Metellus et préserver la vie de nos légionnaires romains.

Nos légions sont donc fatiguées et souhaitent rentrer.
L'état de nos légions est le suivant :

Néris I : 458 cavaliers / 2800 fantassins légers / 1440 fantassins lourds, = 4698 hommes
Néris II: 500 cavaliers / 1248 fantassins légers / 1352 fantassins lourds = 3100 hommes
Neris III : 500 cavaliers / 2612 fantassins légers / 1452 fantassins lourds = 4564 hommes
Néris IV : 400 cavaliers / 2790 fantassins légers / 1200 fantassins lourds = 4390 hommes
Légion Vanstenus : 500 cavalier / 3400 fantassins légers /1400 fantassins lourds = 5300 hommes.

Soit en tout, il nous reste près de 22050 hommes.

L'arrivée des voiles du légat Sembronius a redonné du moral à nos hommes. Ils voient qu'on ne les a pas oubliés.

Le retour des premiers hommes aura lieu directement avec Sembronius. J'en renvoie 150 hommes avec le légat Fugitivus.

En ce qui concerne la colonie de Senia, tel que j'en avais averti le Sénat par mon courrier de l'hiver 385, le roi Mettellus est d'accord de nous confier la cité de Senia comme colonie où nous pourrons installer 5.000 Romains.
Près de 2.000 légionnaires (sur les 22.000 hommes) ont fait part de leur volonté de s'installer à Senia grâce aux 1.500.000 ares de terres que le Roi Metellus nous offre pour développer la colonie.

Voici le projet de traité que nous signerions en plus de notre traité d'alliance actuel, tel que je l'ai reçu du Roi :

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«1) La cité de Senia acquiert le statut de colonie romaine, elle sera peuplé d’au moins 5000 romains (citoyens romains, latins et affranchis) avec dans un premier temps un arrivage de 1.000 hommes.
La colonie est dotée en propre d’une surface d’1 500 000 ares, don du Roi Metellus.
Rome s’engage à construire à Senia un port en bonne et due forme selon les préceptes des ingénieurs romains. Ce port sera propriété de l’Istrie mais sous concession pour une durée de 50 ans contre le versement d’1/5 des taxes au Roi Metellus et ses successeurs et 1/5 aux magistrats de la colonie de Senia.
Pour développer le port, un entrepôt le long des quais sera construit pour accueillir du ravitaillement pour la colonie (Hj : Villa Capoua : 50.000 as).
Pour stimuler le commerce et l’artisanat, Rome s’engage à construire une villa commerciale pour accueillir les commerçants romains et alliés (ainsi tous les Gaulois de Cisalpine) qui seront basés ou passeront à Senia (HJ : villa pauper : 30.000 as).
Rome construira une villa pour l'administration militaire au sein de la colonie de Senia pour que celle-ci se sente impliquée dans la défense de la province alliée d’Istrie (HJ : villa pauper : 30.000 as).
Par ailleurs Rome prendra à sa charge l’entretien des maisons culturelles et religieuses déjà construites.
2) Rome s’engage à construire un réseau routier entre les cités de la cité istriote de Tarsatica au nord et d’ Epidotium au sud en passant par Senia et de Senia à l’ouest aux forts de Tomar et Siguza à l’est passant par Metellum et par le camp de la légion ad compitum « à la croisée des chemins ». Le Camp de la légion « ad compitum » entre Metellum et les deux forts à la frontière dace sera maintenu comme lieu d’entrainement des colons de Senia et de formation des guerriers istriotes."




En fait, dans le cadre de ce projet, je tiens à te signaler, proconsul, que j'ai déjà financé depuis mon arrivée la construction de l'entrepôt, la maison commerciale pour les commerçants romains, ainsi que des greniers pour nourrir les légions tant à Senia qu'à Metellum.
Je prendrai directement en charge la construction de la villa pour l'administration romaine.
Le port, le temple et le marché avaient déjà été construit dans le cadre de la mise en oeuvre du traité d'alliance. Les maisons culturelles et religieuses.
J'ai besoin de savoir si Rome peut financer la construction des routes qui permettront de relier les différentes cités de l'Istrie.

En ce qui concerne le pays, je suis toujours coincé entre deux pays en guerre avec Rome : l'Illyrie contrôlée par l'Epire et la Vénétie alliée des Boiens.
Je demande donc qu'on me renouvelle la légion qui est venue avec moi. Elle peut rester une troisième année mais je préférerais des hommes frais car la légion Vanstenus aspire à rentrer aussi. Toutefois, ils feront leurs devoir avec moi.

Envoie nous la flotte pour que les légions Neris puissent rentrer rapidement.

Enfin, proconsul, je souhaite être prorogé en tant que proconsul en Istrie afin de pouvoir organiser la colonie. A défaut de proconsul, que le Sénat me nomme Gouverneur. Mais tant que la guerre est présente aux alentours, le titre de proconsul est plus d'actualité.

Que les dieux soient avec toi,

J. Vanstenus Sanctus,
Proconsul en Istrie,
Printemps 387"



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MJ Quirinus
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Le consulaire Vanstenus envoie un courrier aux magistrats à Rome

Salve Consuls et magistrats romains,

Je vous fais part des derniers éléments en Istrie.
J'ai été longuement malade au cours de l'hiver et du printemps. J'ai néanmoins essayé d'organiser la vie en Istrie.

La situation de l'Istrie est plutôt bonne même si elle reste relativement inquiète de la guerre entre Boiens et Lingons du fait que les Venêtes soient alliés aux Boiens.

Maintenant le royaume istriote se découpe en trois territoires juridiquement differents : La capitale Mettelum est une cité de Droit Latin d'après le dernier traité. La colonie de Senia est de droit romain et occupe un peu moins d'un tiers du territoire (1,5millions d'ares sur 4,7). Le reste est l'ager istriote avec un statut d'allié.

Les légions ont été renvoyées à Rome. Néanmoins, un certain nombre de légionnaires sont restés en Istrie comme colons. J'ai encouragé cet état de fait. Nous avons dorénavant environ 5600 citoyens romains dans la colonie de Senia et, dans la capitale Metellum, environ 900 citoyens latins. J'ai organisé l'arrivée d'esclaves féminins pour que nos colons puissent constituer des familles si nous voulons qu'ils restent sur place et que la colonie se développe. J'ai réparti les terres que le roi Metellus a donné à la colonie entre les citoyens romains, colons sur place. La distribution s'est réalisée dans l'ordre. Par ailleurs, j'ai organisé la colonie avec un petit sénat provincial, composé de 200 décurions et deux magistrats pour la diriger.

Le port de Senia prend rapidement de l'importance, obligeant à des aménagements d'urgence pour recevoir la flotte de transport militaire dont le Legat Venturi s'est servi pour rapatrier les légions en Aesium, tandis que nombre de marchands romains, apuliens, boviamites et de Tarente viennent commercer. La principale demande concerne les minerais illyriens qui passent en contrebande la frontière afin de relancer l'artisanat qui s'était développé dans le sud de l'Italie grâce à l'approvisionnement illyrien d'avant-guerre.
Si cet accès aux minerais illyriens via le port de Senia permet de relancer notre activité en Calabre et à Tarente plus particulièrement, il faut continuer à l'encourager.

J'ai par ailleurs pu glaner des informations sur notre environnement.

Ainsi en Illyrie : Après la prise de Salona par le Navarque Verus et sa reconquête par les Epirotes, la cité a été sévèrement punie et n'est plus que l'ombre d'elle même. Après la signature de la Paix, le Régent Theon a placé de fortes garnisons issues de l'Illyrie du sud (HJ : partie cédée par Rome à L'Epire lors de la conquête par le Consul Poussinus) dans les principales cités dont les anciennes colonies romaines. La flotte épirote montre très régulièrement sa présence pour respecter le traité avec Rome et limiter la piraterie mais aussi pour éviter toutes manifestations... mais les Illyriens font le gros dos comme avec les Romains et s'occupent de leur affaire (surtout de contrebande en ce moment ).

Avec les Venetes : Si la frontière veneto-istriote est gardée en permanence par les troupes du Roi Carlix, l'Istrie n'a à déplorer aucun raid, pillage ou attaque. Ils semblent que les Venetes se soient décidés pour une stricte neutralité envers Rome pour ne pas mettre à mal le nouveau traité signé entre les deux nations.

En ce qui concerne nos relations avec le roi istriote Mettelus : Le Roi semble satisfait globalement, malgré le fait qu'il s'impatiente de voir finaliser les travaux des voies romaines dans son royaume. Depuis le départ du Legat Fugitivus, sa reprise en main de l'élite de son royaume et la perception de nouvelles taxes, nos relations se sont largement améliorées et le ton est cordial. Bien sûr il réclame toujours plus de soutien de Rome devant le risque de guerre car sa province est très isolée avec les Venêtes au nord, la mer à l'ouest, les Illyriens et Epirotes au sud, les Daces à l'est...

Je profite de ce courrier pour signaler que je vais rentrer à Rome dans les prochains jours, avant que la mer ne soit trop agitée par les vents d'hiver.

Que les dieux vous gardent,

J. Vanstenus Sanctus,
Consulaire,
Senia en Istrie,
Automne 388.



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