Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport postume de Philippus Flavius Verus
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Rapport postume de Philippus Flavius Verus
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Lun 28 Oct 2013    

/De part le suicide de Philippus Flavius, c'est le tribun Venturi qui l'a en réalité remit aux fonctionnaires du consul.


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Salve Consuls,

Le Navarque Flavius Verus Philippus n'est plus.
Il s'est donné la mort de la façon la plus digne et la plus romaine qui soit.
Son corps repose en mer auprès de tous les marins morts pour Rome, qu'il a aimés et commandés.

En effet, voici le compte-rendu de ce qui s'est passé au cours de cette année 386

Nous avons hiverné à Corcyre, où nous avons reçu un accueil plutôt froid mais où nos troupes ont eu un comportement exemplaire à la demande de notre Navarque. En effet, le Navarque nous avait demandé de ne pas nous considérer comme une troupe d'occupation, mais bien d'être une flotte "accueillie" par les habitants de l'île. Quoique cela ne fut pas toujours aisé dans les comportements de tous les jours, aucun dérapage important n'eut lieu et nous pouvons revendiquer de nous être comportés en Romains civilisés dans cette île où nous ne voulions pas mettre de l'huile sur le feu.

Au printemps, nous avons pris la mer en direction du Sud, pour montrer que nous souhaitions revenir vers Tarente. Une fois, hors de portée de vue de Corcyre, au large, nous avons mis le cap au nord. Notre manœuvre a permis d'induire en erreur la flotte grecque. En effet, nous ne l'avons plus vue pendant des mois. Ils ont dû nous chercher vers Tarente et les autres villes romaines.
En remontant vers le Nord, nous avons d'abord eu la possibilité d'attaquer la petite ville épirote d'Oricos.
Mais le Navarque a décidé de rejoindre les côtes Illyriennes, pour punir ces pirates et surtout pour s’éloigner de ces Epirotes, supérieurs en nombre et en manœuvrabilité. En Illyrie, le Navarque Verus souhaitait aller libérer un certain nombre de romains et une terre romaine. Ensuite, nous serions rentrés à Ancona. L'objectif devenait Salona.

Alors que nous longions des côtes illyriennes, l'escadre de tête a repéré des voiles : il y en avait une bonne dizaine. L'escadre du tribun Sembronius a été déléguée pour aller accoster ces navires. Ces derniers ont attaqué l'escadre de Sembronius. C'était du suicide. La riposte de celui-ci a été fulgurante. Et en quelques minutes, notre escadre avait annihilé une flottille de 14 bateaux de pirates des îles. Nous avons ainsi saisi 3 bateaux sur les 14, 287 prisonniers qui pouvaient être revendus comme esclaves et 200.000 as de butin. En fait, les navires comprenaient des jarres de blé, de vin, des armes, ... qui manifestement venaient de notre province d'Aesium. Nous venions de couler une flottille de pirates qui célébraient leur pillage de nos côtes. Ceux-là au moins ne feront plus de mal...

Nous sommes finalement arrivés à Salona.

Le Navarque a décidé que nous prendrions la ville de Salona. Après avoir pris d'assaut deux petits fortins qui encadraient l'entrée de la rade devant le port de Salona, nous avons demandé à la ville de Salona de se rendre. La ville était surtout gardée par des Mercenaires daces que les Epirotes payaient. Ceux-ci n'avaient guère le coeur à se battre. Le chef de la cité, Beldur, s'est rendu, accompagné d'un citoyen qui se disait romain, un certain Metalus. Ils arguaient du fait que les Illyriens de Salona, pauvre peuple de pécheurs, étaient ballotés entre les Romains et les Epirotes, qu'ils ne prenaient pas partie et qu'ils étaient aussi bien sous la direction romaine que sous la direction épirote. Ils étaient donc contents de nous revoir pour autant que l'on ne détruise pas la ville.
Le Navarque Verus a demandé des otages parmi les citoyens importants de la cité. Beldur et 20 hommes ont été proposés. Metalus a été installé préfet de la cité. 800 légionnaires marins ont été affectés à la garde de la cité. Les Daces ont été engagés comme mercenaires par le Navarque.

Comme le port d'Ancona ne pouvait accueillir toute la flotte pour hiverner, une partie de la flotte devait rester à Salona (L'escadre du Levant du légat Papinus Castor et ses 5 quinquirèmes, 70 trirèmes et 75 birèmes, soit 11.750 marins, 800 légionnaires marins et ses 200 archers, ainsi que l'escadre de Sembronius avec ses 20 trirèmes, 25 birèmes et 76 vaisseaux légers, soit 4900 hommes et ses 400 légionnaires marins).

La flotte du Couchant, dirigée par le Navaque Verus, dans laquelle je me trouvais, est partie vers Ancona.
Au bout d'une demi-journée, nos éclaireurs nous ont prévenus de ce que la flotte grecque arrivait droit devant nous. Nous avons réussi à faire demi-tour et à nous cacher dans les îles autour de Salona. Mais les éclaireurs grecs sont venus fureter dans les îles. Nous les avons détruits mais leur non-retour annonçait que les Grecs allaient savoir que nous étions là... La bataille s'avérait inévitable.

L'impressionnante flotte grecque s'est vite scindée en 2 parts. Une escadre importante d'au moins 120 navires (20 quinquirèmes et une centaine de trirèmes) a bloqué la sortie de la baie devant le port de Salona. Le Légat Papirus n'est pas sorti de la baie... Peut-être attendait-il un ordre du Navarque Verus ? Je ne le sais pas.

Une autre escadre grecque de 20 quinquirèmes et de 100 trirèmes nous a fait face à l'escadre du Couchant du Navarque Verus. Nous avions 5 Quinquirèmes, 71 trirèmes et 82 birèmes à leur opposer.
Une escadre d'une centaine de trirèmes grecques bloquait également une échappatoire importante le long des côtes. Heureusement le navarque Verus avait prévu une sortie possible via une petit chenal entre deux îles devant le petit port de Milna.

La bataille s'est engagée. Les combats firent rage. Toutes nos qualités ne purent faire face aux monstres grecs qui étaient 4x plus nombreux que les nôtres. Leurs capacités de navigation nous ont également beaucoup fait souffrir. Après le premier impact, nous avions déjà perdu plus de 20 navires et eux seulement une dizaine. Dès cet instant, nous savions que les dieux ne nous seraient guère favorables. Malgré nos prières à Neptune pour qu'il nous soutienne, le combat fut de plus en plus compliqué. Le Navarque demanda à nos birèmes d'entamer une manœuvre d'attaque par les flancs. Cela réussit partiellement car les birèmes attaquaient souvent à 2 contre 1 contre des trirèmes grecs. Nous fîmes de nombreux dégâts. Mais de leur côté, les Quinquirèmes vinrent à bout des nôtres. Le Navarque parvint à se replier sur un trirème de secours. Et il ordonna que la flotte entame une manœuvre d'échappatoire vers le passage prévu près de Milna. Cette manoeuvre sauva des bateaux mais en coûta également.

Le vent s'est levé en fin de journée. Des navires ayant déjà passablement souffert ont alors été exigé par Eole comme son dû pour cette journée. Le seul élément positif est qu'Eole ne fit point la distinction entre Romains et Epirotes...

A la fin de la journée, le Navarque demanda que l'on compte les dégâts : nous n'étions plus que 5 trirèmes et 27 birèmes à avoir échappé tant aux Grecs qu'à Eole ou Neptune... Nous avions perdu nos 5 quinquirèmes, 66 trirèmes et 55 birèmes. Cela représentait plus de 11.000 hommes si on inclut les légionnaires marins. Les pertes grecques s'élevent à minimum 2 quinquirèmes et 40 trirèmes. Cela peut représenter près de 5.000 hommes.

Ce que je peux dire est que la mer était rouge du sang des hommes, que les cris et les pleurs retentissent encore à mes oreilles, que les bois des bateaux ont craqué à la suite des éperonnages et des assauts... Cette bataille a été horrible, accentuée par le nombre élevé de marins qui se noient.

Le Navarque réfléchit alors à la situation et prit la décision que seule sa dignitas de Romain lui commandait. Il décida d'assumer seul comme responsable de cette défaite en mer.
Il s'est donné la mort d'un coup de glaive.
Nous avons fait une cérémonie en mer et l'avons remis aux mains de Neptune pour que Charon le conduise à Pluton.

Mon escadre a accosté à Ancona.
Je reviens avec 1800 hommes : environ 1600 marins en ce compris les quelques dizaines que nous avons pu récupérer en mer quand nous le pouvions dans le cadre de la retraite et 200 légionnaires et archers.

Voici le texte qu'a écrit le Navarque Verus
"Consuls, je dois vous faire part de la défaite de notre flotte devant Salona. Après deux années d’une course poursuite avec la flotte d’Epire le long de leur côte et celle d’Illyrie, j’ai du livrer un combat devant Salona qui fut reprise par nos forces aux printemps.
Mon escadre à dut se battre devant Salona à l’embouchure de Milna et j’ai subit la perte de 60 Trirèmes, 55 birèmes et 5 Quinquérèmes. Devant un ennemi 2 fois supérieur. Un ennemi qui lui a perdu que 2 Quinquérèmes et 40 Trirèmes.
Je porte entièrement à mon compte l’étendu de cette défaite et agirais de la sorte en me comportant comme un romain du à l’honneur de ma charge et de celle de ma Gens.
Le rapport de la situation et le suivant, l’escadre du Levant et celle de Sembronius mouille toujours à Salona avec mille légionnaires marins, encerclé par l’ennemi, mais l’automne l’obligera à rejoindre ses bases en Epire.
Je laisse aux Sénat l’héritage de 200’000as de prise sur les pirates qui on reçu une sévère correction au printemps de la flotte romaine. Salona à prêt de 300 prisonniers Dace et pirates. Je laisse aussi 800 prisonniers Epirotes en Campanie gardé par des légionnaires marins.

Mon second le Légat Venturi fera son rapport sur la campagne et le comportement de la flotte."


Le Navarque Verus m'a demandé de vous remettre le rapport d'activité de l'an dernier que j'ai joint également.

Le Navarque Maximus Flavius Verus Philippus était un grand Romain. Il a fait son devoir pour Rome. Il est mort pour Rome.

Que les dieux vous gardent.

Légat Venturi
En mer vers Ancona,
Hiver 386



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