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"Consuls, Sénat,
Je vous écrit à l'aube, au lendemain d'une douloureuse journée, et après une nuit de flammes. Mais, patres, je vous écrit au lendemain d'une victoire ! Une vraie victoire sur ces grecs, qui ont pu voir comment se défendait Rome.
Hier dans la matinée, la flotte grecque, rassemblée, forte de plus de 300 ou 400 navires, dont des véritables monstres à presque dix rangées de rames, couverts d'engins de siège, cette flotte formidable s'est lancer à l'assaut de la ville. Alors que le gouvernement de la cité et la population, homme, femmes, enfants, fuyaient, j'ai mis en place les défenses de la ville. J'ai d'abord cru qu'il était possible de sauver le port, mais ses fortifications furent détruites rapidement, et je l'abandonnais donc pour abriter les troupes. Immédiatement, les grecs profitèrent de la situation et entrèrent dans la mer intérieure, non sans perdre un navire et des hommes, brûlé par nos défenseurs dans le chenal. Leurs hôplites et mercenaires de toutes origines se sont alors déversés sur nos quais, mais c'est ils se heurtèrent au courage romain. Sans laisser un pied de terrain, nos légionnaires et nos citoyens ont repoussés l'ennemi vers ses navires, détruisant même une trière. Les grecs sont repartis sans demander leur reste, sans avoir eu réellement le temps de piller quoique ce soit.
La situation n'est pas rose pour autant. Les grecs ont sabordés un de leur navire dans le chenal entre la mer intérieur et la rade, immobilisant une part importante de notre port. Milles romains ont perdus la vie, et nous avons compter 250 morts grecs, plus 250 prisonniers qui vont prochainement les rejoindre. Le ratio n'est pas en notre faveur, mais c'est à comparer aux forces en présences, qui étaient incontestablement en notre large défaveur. C'est, à mon avis, une victoire, car les grecs y ont laissé des plumes, et n'ont pas gagner grand chose. Preuve de leur désespoir, ils ont ravagé les côtes de Calabre en rentrant chez eux, en s'attaquant à des paysans désarmés, pour ne pas rentrer bredouille.
Deux choses m'inquiètent dans l'immédiat.
Tout d'abord, l'inaptitude du Sénat tarentais à protéger la ville et la province. A mon arrivée, j'ai voulu leur demander de préparer la levée d'une milice. Ils refusaient, prétextant qu'ils n'avaient pas à défendre la ville, que c'était à Rome de le faire. Ils ont fuit dès l'apparition des voiles grecques. Je vais donc prendre la main la cité comme je l'ai fait à Croto, même si il y a un moindre besoin, la ville n'étant pas en ruine.
Ensuite, la disparition du Navarque Verus et de la flotte. Nous avions convenu à mon arrivée qu'il devait préparer un blocus du port d'Ambracia, ou des razzias sur les côtes épirotes. Mais je n'ai pas eu de nouvelles. Et à l'arrivée de la flotte grecque, le Navarque était parti avec la flotte, sans m'avoir fait prévenir, ni de ses plans, ni de sa destination. Nous avons du combattre une flotte de guerre sans navire, et à ce matin, toujours aucune nouvelle. Cela m'inquiète, car il s'agit soit d'une trahison, soit d'une catastrophe militaire.
Je ne sais si les grecs tenteront une nouvelle attaque cette année, mais il est probable qu'ils recommencent au printemps prochain. Néanmoins leur échec d'hier doit mettre à mettre la politique du Régent qui pourrait perdre le soutien de ses alliés.
La priorité du Sénat doit être, à mon avis, de s'assurer de la capacité de nos provinces à assurer leurs devoirs en matière de levées de troupes. Il y avait ici à Tarente d'énormes carences dans la préparation des citoyens et leur équipement. Il y avait visiblement ici une ignorance totale des devoirs de base des citoyens romains.
Je vais tenter de remédier à cette situation localement, et je compte sur le Sénat pour agir à l'échelle de la République.
En remerciant les Dieux pour leur soutien et pour nous avoir apporter cette victoire,
Général JULIUS GAIUS,
Tarente, 385" |
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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
 Lingons 357 à 360, Anares 361,  363, 364, 378, 365, 366,  368, 374, 375,  Etrurie 371, 379 - 384 , Mercure 369 - 386,  386 -
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"Salve Consul,
Je suis toujours sans nouvelles de la flotte du Navarque Verus. Il est parti sans me prévenir quelques jours avant l'arrivée des tarentais. Il avait d'après certains témoins envie d'effectuer un raid sur les côtes grecques. Nous avions évoquer ensemble cette possibilité, il avait mon assentiment pour le faire, mais il ne m'a pas prévenu qu'il partait effectivement. Je crains qu'il ne soit arrivé malheurs. Je préconise la nomination d'un Navarque par intérim. J'ai chargé le Légat Aetius de faire le point sur les navires qu'il nous reste en Calabre.
Je refuse de dégarnir Tarente de ses architectes et ouvriers de marine. Nous avons cruellement besoin ici pour reconstruire les quais et reprendre la construction des navires. Ce serait une folie d'envoyer chez les Gaulois des éléments qui nous sont vitaux.
Je ne comprend pas comment il se fait que Croto n'ait toujours pas reçu d'aide. Cela fait plus d'un an que j'ai averti le Sénat de la situation là bas. Le Sénat veut-il donc la sécession du Bruttium ? Je dois déjà rattraper ici les dégâts de plusieurs dizaines d'année d'ignorance de ce qu'il se passe à Tarente. Le Sénat local ici à sa part de responsabilité, mais Rome aussi. Tu pourras rassurer les médisants quant à ma position face aux décurions tarentais. Je n'ai fait exécuté personne, ni pendu en place publique. J'ai joué la carte de la conciliation et je tente de mettre d'accord les pro-romains, les marchands, et les hellénistes. Le million d'as que j'ai reçu va bientôt être investi dans les travaux de reconstruction. J'aimerais recevoir deux millions d'as en plus pour reconstruire et construire. Cela permettra de donner du travail au peuple Tarentais qui pensera moins à se rebeller.
J'ai plusieurs idées de grands projet de construction à réaliser ici, je dois d'abord les faire étudier et chiffrer avant d'en parler au Sénat. J'aimerais rester ici jusqu'à l'hiver prochain pour poursuivre l'organisation de la défense de la Province, pourra tu transmettre ce souhait aux nouveaux consuls et au Sénat afin que mon mandat soit prorogé ?
Une délégation religieuse serait la bienvenue aussi, pour animer de grandes cérémonies avant le printemps et la reprise des hostilités.
Pour Rome, pour la République
Pro Consul Julius GAIUS,
Tarente, hiver 385" |
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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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Posté le : Mar 25 Jui 2013
