Publiée par l’Historien de la République de ROME, Nicolaeus COLDEEUS, en 321, avec l'aide de Sebastinus AEMILIUS et la participation de Flavius PUBLICOLA, Titus ANDRONICUS et Radius OLECRANUS. |
Les années 200 à 204
après la Fondation
POLITIQUE INTERIEURE : * La cité de ROME était grande et bien animée. Les citoyens ne montraient aucune agitation flagrante. Nous développâmes de nombreuses voies commerciales avec les autres peuples de la Péninsule italienne, qui apportaient richesses aux commerçants romains. Nos principaux clients étaient les plus riches : les Etrusques et les Samnites. Avec les Sabins, nous avions aussi des relations commerciales, mais les profits réalisés stagnaient depuis plusieurs années du fait de leurs cités peu nombreuses. * En été 201, après la mort de Maximus DRACUS, il apparut comme préjudiciable la carence d'une des fonctions lorsqu'un des magistrats élus ne peut plus l'exercer. * En 201, la loi AEMILIANUS sur l'autorisation des mariages entre patriciens et plébéiens fut votée, la loi VALERIUS modifiant les taux d'imposition sur les successions fut également votée et l'un des grands sujets de l’hiver 201 fut la remise en question de la loi LAEVINIUS. Trop de sénateurs étaient mécontents, et finalement le consul POMPEI suggéra de l'abroger, alors que le sénateur CESAR proposait une nouvelle loi ralliant l'approbation du Sénat, qui fut voté. La loi LAEVINIUS stipulait que chaque citoyen romain pouvait louer jusqu'à 10 ares de terres appartenant à l'Ager Publicus au prix de 0,5 as l'are. La loi CESAR proposait : Chaque citoyen pouvait louer autant de terres qu'il le souhaitait de l'Ager Publicus au prix de 0.5 as l'are, que tous les 1 000 ares loués un supplément de 50 as devait être versé à l'état et que tous les 10 000 ares loués, en plus des autres sommes déjà versées, devait être versé un supplément de 200 as à l'état. * En 202, l'idée d'un réseau d'espions du sénateur ARCANUS fut acceptée et son application fut immédiate. * En été 202, une menace inquiéta les romains, venue de l’intérieur même de la République de ROME : ils furent frappés par la colère des dieux. L’impiété de ses citoyens, l’abandon de ses temples aux ravages du temps provoqua leur terrible courroux. ROME, atteinte par un fléau plus terrible que la peste, appelé Jupitériose par la Plèbe, s’apprêta à succomber, abandonnée des dieux. De funestes présages apparaissaient. La folie s’empara des esprits, l’horreur vint envahir le quotidien : des frères tuèrent leurs sœurs, des pères leurs fils, des cadavres d’inconnus étaient retrouvés flottant dans le Tibre. Des colonnes de suppliants se formèrent devant les autels abandonnés. Le Sénat décida de cérémonies expiatoires. Le sénateur AUGUSTULE soumit à ses pairs un projet destiné à isoler les malades dans un camp aux abords de la ville et à les faire ausculter par des spécialistes, un texte de loi fut ratifié. Cette épidémie a d'ailleurs provoqué la mort d'un sénateur, Brutus TERUS. Galvanisé par la ferveur des Patres, la Plèbe reprit espoir. Les temples furent restaurés, le grand temple de Jupiter fut construit dans la joie de la dévotion retrouvée. Le projet réussit et le nombre des victimes de l'épidémie décroisèrent en été 323. La colère des dieux fut apaisée. * Au printemps 203, la mise en place d'un aqueduc pour améliorer l'hygiène de vie des romains fut votée et sa construction lancée, l'idée venait d’Eusebe CLAUDIUS, mais la loi portait le nom de CESAR. * En 203, multiplication des procès à l'encontre de sénateurs entachèrent la réputation des familles patriciennes. Ces mises en accusation furent pour la plupart à l'origine des défauts de paiement du Tributum de la part des concernés. * Peu avant l'hiver 203, la nouvelle tomba que le sénateur DEXIMUS fut agressé alors qu'il rentrait chez lui. Ses blessures, jugées sans gravité, l'obligèrent à être indisponible pour deux mois. L'attaque sur ce sénateur, révélée par l'Edile AUREUS, était un guet-apens orchestré. Cela provoqua l'indignation de ses confrères et d'une grande partie de la plèbe. * En 203, une délégation Etrusque se présenta aux Portes de ROME. Les Consuls reçurent le plénipotentiaire étrusque. TARQUIN, le roi étrusque, nous envoya donc un ambassadeur, qui devait rester à ROME. Nos informateurs nous rapportèrent que l'ambassadeur Etrusque quitta ROME précipitamment et peu de temps après son arrivée. Il se dirigea vers ANTIUM, TERRACINE et pénétra en territoire SAMNITE. * En 203 et 204, après une ouverture certaine vers la Plèbe, concrétisée par la fin de l’interdiction des mariages entre Patriciens et Plébéiens et le vote d’une aide annuelle aux plus pauvres, le Sénat se referma sur lui-même. Des lois permettant l’entrée de la Plèbe au Sénat ou augmentant les pouvoirs plébéiens furent rejetées. * Coté parti politique, le Sénat se divisa en plusieurs groupes dès le début des années 200. Un groupe majoritaire, celui des conservateurs, qui soutenaient la tradition, monopolisa le Sénat. Ses chefs étaient Caius VALERIUS, qui devint consul en 204, et Flavius BRITANNICUS qui disparaîtra mystérieusement, alors qu’il était questeur. Le parti des conservateurs était puissant et soutenu par d’anciens magistrats, richissimes : Scipio LIVINIUS et Livius POMPEI, consul de 200 à 202, puis censeur à partir de 206. Face à ce puissant groupe, une autre formation se cristallisa autour d’un personnage ambigu : Julius CESAR, agitateur et populiste. Ses méthodes étaient parfois à la limite de la légalité, et ses motivations paraissaient plus personnelles que plébéiennes. Il dérangeait. Cependant, il arriva à arracher au Sénat l’adoption d’une loi créant des représentants plébéiens. Elle ne sera jamais appliquée. Ce groupe était également soutenu par d’influents magistrats, comme Lucius DRUSUS ou Karlus MARXIMUS, dont l’histoire reparlera. Entre ces deux extrêmes, les moyennes. Des Sénateurs n’ayant pas d’idée précise ou bien ne voulant adhérer à aucune idéologie partisane. Il s’agissait des Sénateurs sans parti, ayant peu de poids, mais dont l’influence grandira progressivement, au point même que les partis disparaîtront. * Coté économie du début de ces années 200, les recettes augmentèrent au fur et à mesure. En 200, les recettes ainsi que les dépenses s'élevèrent à 9 450 000 as, soit une solde de 0 as. En 201, il y eut une solde de 231 680 as, et en 202, une solde de 4 797 845 as. En 203, continuant avec les bénéfices, on atteint 11 321 258 as de solde, puis une légère hausse en 204, avec 11 433 257 as de solde. Enfin, en 204, les recettes et les dépenses s'élevaient à environ 17 000 000 as, soit aucun gain.
POLITIQUE EXTERIEURE : * En 201, les Sabins nous accueillirent chaleureusement et acceptèrent de signer un traité coopération militaire contre toute attaque d'un peuple tiers, dirigée contre l'un de nous deux. De plus ils nous affirmèrent que les Ombriens étaient très calmes depuis bien longtemps. Cela faisait plusieurs mois qu'ils ne firent aucune incursion en territoire Sabin même durant l'hiver, ce qui paraissait très étonnant de leur part, et certains sénateurs en étaient méfiants. Les Sabins émirent le souhait de développer le commerce avec nos cités. * Des éclaireurs nous apprirent que l'armée Etrusque était importante, assez mal organisée et son commandement général était assez incompétent. Plusieurs villages de petites tailles furent réduits en cendres. Pas de panique dans la population civile. Les Gaulois étaient organisés en bandes de taille réduite qui effectuaient de très nombreux raids. Ces bandes restaient insaisissables grâce à leur grande mobilité. Un chef était en train de rassembler les différents tributs dans les plaines du Pô. L'ETRURIE entreprit de nombreuses actions diplomatiques, toujours guidées par la fourberie, inhérente à ce peuple. Elles visaient à saper l’influence grandissante de Rome et à soumettre par des traités trompeurs les peuples italiques. Ainsi TARQUIN demanda à Rome de l’aide pour repousser des attaques gauloises au nord de l’ETRURIE. Il s’avéra que cette information était fausse : un groupe de trois observateurs, envoyé sur la frontière gauloise, ne retrouva la trace d’aucune de ces attaques. Cette ruse grossière était bien vite éventée grâce à la clairvoyance de nos pères. Elle avait pour but d’occuper les troupes romaines, pour qu’elles ne puissent aider la SABINE à repousser l’attaque ombrienne. * Au niveau géographique, ROME était encerclée. Au Sud, la Grande GRECE regroupait, entre autres, les villes de CAMPANIE, SYRACUSE et TARENTE. A l’Est, c'était les Samnites, les Sabins, les Marses et les Ombriens qui la bordaient. Tout le Nord, enfin, était occupé par l’ETRURIE. Les villes grecques, soeurs rivales, s’entre-déchiraient pour le contrôle du sud de l’Italie : SYRACUSE contre NAPLES, NAPLES contre TARENTE, Samnites contre Campaniens, voilà les principaux conflits de ces années. A l’Est, ROME fortifia ses liens avec la SABINE. Elle signa avec elle un traité d’assistance mutuelle, en 201. Les Samnites étaient réticents. Ils ne voulaient pas de liens avec ROME. Leur coeur était plus au Nord, vers l’ETRURIE, avec qui ils établissaient des accords commerciaux et militaires. * En 202, une vague d’agitation gagna les peuples montagnards : les Marses agressèrent des marchands romains, mais, fait plus grave, les Ombriens envahirent la SABINE. Incapable de résister, et conformément au traité signé avec eux, celle-ci appela à son secours ROME, qui répondit immédiatement, envoyant trois légions, sous les ordres de Lucinius CRASSUS, consul, et du légat Isatus BELLATOR. Les troupes ombriennes franchirent la frontière sabine et s'apprêtèrent à attaquer NURSIA. Un détachement de 500 cavaliers sabins fut détruit dans un accrochage. Les troupes ombriennes défirent la moitié de l'armée Sabine près de NURSIA. La ville tomba. Les Ombriens descendirent vers le sud en direction de NARNIA. Nos renseignements firent états de 5 000 hommes à peu près, principalement de l'infanterie légère. Ils entrèrent en contact avec le reste des troupes sabines cantonnées devant la ville de NARNIA. Les Sabins semblaient plus résistants que prévus et tinrent la campagne environnante de la ville. Ils disposaient de 4 000 infanteries lourdes, 2 500 infanteries légères et 500 cavaliers. Le moral des légions romaines, arrivants, étaient excellent. MARS fut avec ROME en cette journée mémorable, puisque les légions romaines écrasèrent les troupes ombriennes lors d'une bataille extraordinaire. Alors que les Sabins réorganisaient leurs troupes suite à la bataille qu'ils avaient perdue près de NURSIA, et que le Légat Bellator ISATUS s'était positionné au nord-ouest de NARNIA, un flot impressionnant de combattants fit son apparition sur les hauteurs, au nord-est de la ville de NARNIA. L'armée ombrienne semblait bien décidée à en découdre et prenait position. Soudain une clameur sourde monta de leurs rangs. Elle s'amplifia puissamment pour exploser en un martèlement effrayant de plusieurs milliers de glaives contre les boucliers. Un vent de panique se propagea dans les rangs sabins. Leurs officiers eurent toutes les peines du monde pour ramener un semblant de cohésion à ces régiments apeurés. Mais déjà les terribles Ombriens s'ébranlaient en directions de l'armée Sabine. Le Légat, ISATUS, parvint à se positionner sur l'arrière des montagnards sans que les Ombriens aient connaissance de la manoeuvre. Il ordonna ses troupes pour lancer l'assaut surprise. Durant ce mouvement, les armées Sabine et Ombrienne entrèrent en contact. Les sabins commencèrent à fléchir sous la fougue des ennemis. C'était ce moment qu'attendait le Légat pour lancer son attaque sur l'arrière des Ombriens. Ceux-ci, découvrant la manoeuvre firent faire volte face à la moitié de leur armée, soulageant d'autant nos alliés. Un combat titanesque s'engagea alors. ISATUS chargea à plusieurs reprises pour donner du courage à nos hommes. Nos légionnaires montèrent plusieurs fois à l'assaut des guerriers ombriens avant de les voir fléchir. Mais c'était déjà trop tard pour eux, leur front se fissurait et éclata, soulageant les sabins qui étaient au bord de l'effondrement. Nous déplorions la perte de 800 citoyens romains, mort pour l'honneur de la République. Les Sabins laissèrent sur le champ de bataille plus de 2 500 hommes, quant aux Ombriens, 3 300 corps furent dénombrés. Le butin récupéré était bien maigre, le fruit de leurs pillages devait se trouver plus au Nord, sûrement en chemin pour l'Ombrie. Le Légat partit pour le Nord dès que les cérémonies religieuses furent célébrées. Des contacts eurent lieu entre les Ombriens et les Etrusques. Le but de l'attaque était de réaliser une énorme razzia en SABINE ainsi que de ramener des nobles pour les rançonner. Un chef s'enfuie après la bataille, il s'agissait de RUFUS, le chef de la tribu d'IGUVIUM, la plus importante tribu. Le Légat ISATUS mis la main sur le butin que les Ombriens avaient amassé après le pillage de NURSIA. Il fut estimé à 6 000 000 d'as. Les Romains le rendirent entièrement aux Sabins, en gage de notre bonne foi. Les légions romaines pénétrèrent en Ombrie. Elles prirent possession de SPOLETIUM, sans résistance. Le Légat prit possession du reste du Pays. Un détachement de cavaliers romains qui remontait vers le nord rencontra un fort détachement ombrien qui se dirigeait vers les montagnes. L'engagement fut évité. ISATUS, à la tête de ses troupes fonçait vers le village d'ISSISSIUM, qui fut pris. Aucun engagement n'avait encore eu lieu, le pays s’était vidé devant les Légions romaines. Des tensions se créèrent entre le Légat ISATUS et le proconsul CRASSUS, ce qui paralysa provisoirement les opérations militaires. En effet, le Légat ISATUS reprochait au proconsul de tirer tout le prestige des victoires que le Légat ISATUS menait avec brio. Le proconsul CRASSUS, prétendait que son Légat ne faisait que lui obéir. ROME, par l'intermédiaire du proconsul CRASSUS, reçut une demande de trêve de la part des Ombriens. Le Légat ISATUS stoppa l'avancée de ses troupes et IGOVIUM fut sanctuarisée pour permettre les négociations. Les Légions romaines firent 1 000 prisonniers ombriens, des soldats et environ 500 civils. Le butin prit se monte à 800 000 as. Le proconsul CRASSUS autorisa ISATUS à partager 400 000 as avec ses hommes et à remettre la différence à l'Etat. Le proconsul fit prisonniers des Etrusques qui se dirigeaient vers les montagnes de l'Est. Grâce aux interrogatoires de ces individus, il apparut qu’il y avait collusion entre les Ombriens et les Etrusques. Les négociations furent extrêmement difficiles avec le chef ombrien nommé RUFUS qui refusa de verser plus de 1000000 d'as, prétextant que les bergers sabins frontaliers étaient la cause du conflit en ayant capturé de nombreux bétails ombriens lors de leurs incessantes pénétrations sur le territoire. Après enquête, on ne peut lui donner tord, il est en effet difficile aux bergers de connaitre exactement les délimitations des frontières. Cependant, ce qui s’appliquait aux Sabins doit nécessairement s'appliquer aux Ombriens. RUFUS refusa totalement l'édification d'une colonie romaine au sud du territoire ombrien. Il nous fit une grande tirade sur l'expansionnisme romain et alla même jusqu'à prédire une coalition prochaine des peuples italiques qui foulerait le sol du Capitole. La signature d'un traité de non-agression ne posa aucun problème. La libération des prisonniers ne posa également aucun problème dans la mesure où les ombriens n'en détenaient aucun. L'attitude de RUFUS était rigide. Afin d'augmenter la pression sur les Ombriens, le proconsul fit exécuter 100 des 500 civils faits prisonniers et 200 des 1 000 guerriers ombriens. Aucune réponse de la part de RUFUS, mais trois tribus mineures du sud du pays entrèrent en contact avec le proconsul. Elles affirmèrent qu'elles étaient favorables à un accord, et demandèrent de surseoir à de nouvelles exécutions. Durant cette guerre, le Sénateur ATILIUS Marcus décéda. En 204, Rome contrôlait le Sud de l’Ombrie. Le Nord était toujours aux mains des Montagnards. La SABINE se plaça sous l’aile protectrice de Rome. L’affaire des armes étrusques vint renforcer la thèse d’une machination ourdie par Tarquin : plusieurs convois furent arrêtés par le Consul CRASSUS, à destination de SPOLETIUM, ils provenaient des environs de SATURNAE. Il n’hésita pas à faire enlever un des Sénateurs les plus influents, le questeur BRITANNICUS. Son tombeau, triste relique, fut retrouvé avant cette guerre, en ETRURIE, au sud de SATURNAE. TARQUIN soudoya des Sénateurs à l’esprit fragilisé : DEXIMUS, nom terrible, porteur d’opprobre, était sur toutes les lèvres. Il emporta son secret dans la mort : il préféra mourir plutôt que de se rendre aux vigiles venus l’arrêter. Voyant ses ruses successives déjouées, TARQUIN opta alors pour l’affrontement verbal et l’insolence : il ordonna à ROME de ne pas intervenir dans les affaires ombriennes. Le Sénat, outragé par le ton de l’Etrusque, se partagea en deux camps : d’une part, les belliqueux, favorables à une guerre immédiate contre l’ETRURIE, d’autre part, les modérés, arguant qu’il était encore trop tôt pour un conflit au Nord, prônèrent la tempérance. Le Sénat décida finalement de l’envoi de deux autres délégués en ETRURIE. Pour rencontrer TARQUIN et gagner du temps. Celui-ci se comporta en propriétaire de la péninsule, gardien de la paix et décideur de la politique étrangère. Son arrogance, avérée par les rapports de cette ambassade, ne perturba pas nos nobles pères. Car ils savaient qu’en allant là-bas, ils jouaient non seulement leur vie mais l’avenir de ROME. Le risque était grand. Méprisant le danger, ils tinrent tête à l’Etrusque et lui imposèrent, après des négociations houleuses, les conditions voulues par le Sénat.
DIVERS : * Les principaux peuples présents en Italie proche de ROME : Les Sabins étaient organisés en fédération de trois cités, TIBUR, NURSIA et NARNIA. Leurs institutions ressemblaient aux nôtres. Les Sabins entretenaient avec nous de bonnes relations. Militairement organisés comme les Romains, ils pouvaient lever des Légions, mais ne furent jamais un peuple guerrier. Ils avaient des relations difficiles avec les Ombriens. Les Marses étaient un peuple de montagnards. Ils vivaient en tribus, étaient essentiellement des agriculteurs, et, souvent en hiver, organisaient des razzias chez leurs voisins. Il s'agissait d'un des peuples les plus farouches de la péninsule. Leurs troupes armées étaient souvent insaisissables. Nombreuses guerres contre les Samnites Les Samnites étaient un des peuples principaux d'Italie. Ils étaient en contact avec les cités grecques du sud de la péninsule, et grâce à eux, surent développer une production artistique et artisanale qui leur apporta la richesse. Malgré cela, ils surent garder, voire développer leurs talents militaires, et disposaient de troupes lourdement armées. Nous entretenions avec eux des rapports polis mais distants. Un commerce lucratif s'était petit à petit organisé entre nos cités. Les Etrusques représentaient Le Peuple historique de l'Italie. En effet sans eux, la civilisation n'aurait jamais investi notre région. Notre Cité elle-même, est née par les Etrusques, avant de s'émanciper dans la douleur. Ils possédaient un art apprécié dans tout le bassin méditerranéen occidental, et même une grande cité lointaine qu'ils appelaient CARTHAGE leur achetait leur production. Les Etrusques étaient un peuple riche, grandement civilisé et raffiné. Au fur et à mesure qu'ils amassaient des richesses, ils se ramollirent, perdant le goût de l'effort. Les Etrusques étaient nombreux, ils pouvaient lever une grande quantité de soldats. Mais le nombre n'est jamais garant de la victoire, et ils préfèrent payer la paix que la gagner par les armes. Ils étaient assez riches pour payer leurs alliances et il étaient déjà arrivé qu'ils louèrent les services de mercenaires Gaulois. Nous envoyâmes une ambassade en SATURNIA, leur capitale, et continuâmes à entretenir de bonnes relations avec eux, même s'ils avaient tendance à considérer que nous faisons toujours partie de leur royaume. Les Ombriens étaient un peuple d'agriculteurs et de pasteurs, habitués aux rudes conditions de vie de l'Appenin. Peuple rugueux, fier et belliqueux, leur proie de prédilection était le peuple Sabin. Ils étaient organisés en tribus mais n'étaient pas très nombreux. Les Gaulois étaient un peuple venu du Nord. Ils vivaient en tribus et ils adoraient se battre entre eux. C'était un peuple guerrier par excellence, ils étaient appréciés des Etrusques qui louaient souvent leurs services. Ils possédaient une cavalerie redoutable. ROME n’avait aucune relation avec eux.
* Juliannus KARMHANOVIUS eu un contentieux avec la Questure à propos de son Tributum alors qu’il s’installait à Rome, quittant les terres familiales, en 202. La Questure avait en effet ajouté à sa fortune celle de son père, resté en province et qui allait décéder en 205. Incapable de payer un Tributum aussi exorbitant, il tenta vainement de s’expliquer avec les services des Questeurs BRITANNICUS Flavius et Karlus MARXIMUS. Décidé à ne pas se laisser abattre par tant d’incompétence et d’étroitesse d’esprit, il sauva pour 20.000 as de biens, et se réinstalla à Rome sous un nouveau nom. Mais ne voulant pas couper les ponts avec sa Gens, il passa simplement de Juliannus CARMANOVIUS à Juliannus KARMHANOVIUS. (Extrait des Chroniques de la Louve Sabine)
MAGISTRATURES (Pas de magistratures en 200)
Années 200 à 204, publiée par l’Historien de la République de ROME, Nicolaeus COLDEEUS, en 322, avec la participation de Lucius Sabinus CARMANOVIUS et Agricola VIERUM.
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